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La toiture d’une maison est l’élément de l’enveloppe externe de votre maison la plus importante. Sans un toit adéquat, les intempéries extérieures font rapidement du dommage à l’intérieur. Lors de l’achat de votre maison ou même après quelques années de vie dans cette dernière, il se peut que vous vous questionniez sur l’état de celle-ci et la marche à suivre pour en faire la rénovation.


Dans cet article, vous découvrirez tout ce qui a trait à votre toiture. Le meilleur moment pour prendre rendez-vous avec votre couvreur et pour faire vos réparations de toiture. Tous les types de revêtement offerts sur le marché, que votre toiture soit en pente ou que vous ayez un toit plat et on vous propose aussi les options de toits écologiques. Vous apprendrez les prix pour chaque option de revêtement de toit.


Puisque la durée de vie d’une toiture évolue dans le temps dû aux éléments, comme le climat, la proximité d’arbres ou encore les animaux et insectes qui décident d’en faire un lieu de vie, nous vous expliquerons tout sur l’entretien de votre toiture, du revêtement à la ventilation. Nous vous conseillons d’ailleurs de faire des contrôles réguliers par le biais d’un couvreur professionnel de confiance. Il est donc important de se tourner vers des professionnels qui sauront vous guider lors du choix des possibilités de revêtement de toiture pour que vous obteniez les meilleures soumissions.


Pour être certain que le couvreur que vous choisirez réponde aux normes, toutes les questions à poser seront à portée de main. Vous aurez toutes les informations en votre possession pour faire un choix éclairé pour avoir la meilleure soumission et le meilleur couvreur pour vos besoins.


Quel est le meilleur temps pour changer sa toiture?

Cette question peut vous paraitre simple, mais elle mérite d’être approfondie. Le moment idéal pour refaire une toiture se définit par rapport à son état, ainsi que sa durée de vie utile. Si vous savez que la durée de vie du toit arrive à échéance, il sera alors temps de faire changer celle-ci. Le meilleur moment pour refaire sa toiture fait aussi référence à la meilleure période de l’année pour réaliser des travaux de toiture. Il faut savoir que certains moments dans l’année sont plus propices pour procéder au remplacement de votre toiture — changer des bardeaux d’asphalte enterrés sous la neige n’est pas optimal. Le meilleur moment pour changer sa toiture et envisager des travaux est pour les toits plats en élastomère de mars jusqu’en décembre et aussitôt que la neige est fondue pour les toits en bardeaux jusqu’en octobre. Réserver votre couvreur le plus tôt possible, leur agenda se remplit rapidement!


Température idéale pour son projet de rénovation

Le printemps est le temps le plus occupé pour les couvreurs, puisque les températures sont plus clémentes et c’est aussi le moment où on voit apparaître les infiltrations d’eau. En été, les températures chaudes compliquent le travail des couvreurs. Les intempéries, comme la pluie et le vent, peuvent en plus retarder les travaux de la toiture. Il est impossible de procéder à l’installation d’un toit en pente lorsqu’il pleut sans compromettre la sécurité des couvreurs. De plus, si le thermostat est trop élevé, les bardeaux d’asphalte deviennent trop chauds pour être manipulés sans gants, rendant leur pose difficile.


Rappelons qu’en hiver, la neige et les températures froides nuisent au travail des couvreurs. Il est plus difficile d’installer correctement les bardeaux qui, en plus du clouage, doivent aussi être collés pour certaines réparations urgentes. Celles-ci ne peuvent être effectuées dans le cas de dommages soudains en hiver, seulement pour les toits plats et à gros prix. En ce qui concerne les toits en pente, les bardeaux ne s’installent jamais lorsque les températures sont plus froides, car ils sont moins malléables et risquent de se briser. C’est en plus dispendieux durant cette saison.


Quand contacter un couvreur

Lorsque vous prévoyez un projet de rénovation de toiture, le moment choisi pour contacter un couvreur est particulièrement crucial. Il est important de planifier vos travaux de toiture pendant la saison basse et de ne pas attendre que s’imposent des réparations d’urgence, la rénovation ou même la réfection de celle-ci. Il faut donc procéder le plus tôt possible pendant que les prix sont encore compétitifs et que les agendas ne sont pas encore remplis. La fin du mois de février est l’idéal, comme entre mars et mai. Il devient très difficile d’avoir un rendez-vous par la suite.


Si vous savez que votre toiture arrive à sa fin de vie utile, vous pouvez prendre rendez-vous pendant l’hiver, voire l’année d’avant, afin de procéder à la rénovation de toiture aussitôt le printemps arrivé.

Type de revêtement pour un toit en pente

Le toit en pente est le plus commun pour les bâtiments résidentiels. Son angle d’inclinaison lui permet de résister à la neige, à la glace, à l’eau et au vent. En forme de triangle, il est stable, plus solide et assure un drainage parfait de l’eau. Nécessitant moins d’entretien, il a l’avantage d’offrir une durée de vie plus longue. Le choix d’un type de revêtement de toit en pente doit tenir compte de vos besoins, mais aussi de votre budget. Chacun des matériaux de toiture comporte leur lot d’avantages et d’inconvénients.


Bardeaux d’asphalte

Les bardeaux d’asphalte sont composés de trois couches: de bitume, d’asphalte et d’une couche de renforcement en fibre de verre. Le bardeau d’asphalte est moins onéreux et résiste mieux à la chaleur et au retroussement. D’ailleurs, son installation est relativement facile et son entretien est peu exigeant. Cependant, le bardeau possède une moins bonne résistance face aux écarts de température et aux intempéries que d’autres types de revêtement. L’utilisation du pétrole comme base du matériau et leur couleur noire facilite l’augmentation de la température sur le revêtement comme dans le comble.


Toiture d’aluminium

Les bardeaux ou panneaux en aluminium sont fabriqués entièrement à partir d’aluminium. Ils sont beaucoup plus résistants aux conditions météorologiques extrêmes du Canada et n’exigent presque aucun entretien. En outre, la toiture en aluminium est beaucoup plus légère que celle en tôle d’acier nervurée (aussi appelé bac acier). Puisque sa durée de vie utile peut s’étendre jusqu’à 70 ans, cela fait d’elle un bon investissement. Cependant, elle est plus onéreuse. Il faut aussi préciser qu’elle ne comporte pas une bonne isolation phonique, ce qui la rend sensible au bruit de la pluie et de la grêle. Elle est peu résistante au choc. De plus, son isolation thermique est faible, ce qui fait en sorte qu’on doit doubler la quantité d’isolation de la toiture.


Tôle à baguette

La toiture en tôle a l’avantage d’avoir une longue longévité. La durée de vie du toit peut s’étendre à 50 ans. Elle offre également une meilleure protection contre la glace et la neige. Il est possible de recycler son vieux toit et même de l’installer en hiver. Si elle est moins vulnérable aux rongeurs, vermines et autres infestations, elle reste tout de même sensible à l’environnement. Le sel provenant de l’océan pouvant l’affecter, il est déconseillé de l’installer si vous vivez dans des régions maritimes.


Bardeaux d’ardoise

L’ardoise, offerte en plusieurs couleurs, est surtout présente sur les anciens édifices. Elle possède l’avantage d’être durable en plus d’être résistante aux intempéries. Par contre, l’ardoise est très dispendieuse. En étant un matériau lourd, elle nécessite une expertise qui évaluera si la charpente peut supporter sa charge.


Tuile d’argile

La tuile d’argile est une option moins fréquente, mais tout de même disponible sur le marché. Elle a surtout l’avantage d’être écologique. Bien qu’elle soit durable, elle reste dispendieuse et, comme l’ardoise, elle est très lourde. Elle nécessite donc une expertise pour la pose afin de s’assurer que la charpente puisse la supporter.


Bardeaux de cèdre

Une toiture en bardeaux de cèdre offre esthétisme et durabilité. C’est un revêtement léger en plus d’être facilement remplaçable et de posséder une bonne propriété d’isolation thermique. Il est cependant dispendieux. De surcroît, ce revêtement de la toiture nécessite un entretien non négligeable, puisqu’il faut prolonger la durée de vie de leur état naturel.

*Mentionnons au passage que RénoAssistance n’offre pas de couvreurs spécialisés en pose de bardeaux d’ardoise, de tuiles d’argile et de bardeaux de cèdre.



Types de revêtement pour un toit plat

Les bâtiments commerciaux et les immeubles à logements ont régulièrement un toit plat. Ce type de toiture est davantage vulnérable aux infiltrations, mais offre plusieurs possibilités d’aménagement qu’on ne retrouve pas avec les toits en pente. Il est aussi important de noter que l’entretien d’un toit plat diffère grandement de celui du toit en pente. Voici les différentes options de revêtement de toit plat qui s’offrent à vous.


Membrane élastomère ou bitume modifié

Parmi les options que nous proposons pour les toits plats, la toiture composée de membrane élastomère comporte d’énormes avantages. Elle offre une couverture habituellement constituée d’un système à deux couches, soit une membrane de sous-couche et une de finition à surface granulée. Ce granulat procure à l’ensemble une résistance aux chocs, à la déchirure et aux rayons ultraviolets. La membrane de finition s’installe à chaud. En effet, ses joints sont soudés par fusion au chalumeau.

Notez que le travail à la flamme vive comporte des risques d’incendie. Assurez-vous que votre entrepreneur détient les assurances requises pour ce risque. La membrane élastomère a la possibilité d’être posée en hiver, mais le coût augmentera de beaucoup. En effet, il faudra plus d’énergie au chalumeau pour atteindre les chaleurs souhaitées pendant la saison hivernale. La membrane élastomère installée à chaud est un type de revêtement onéreux, mais il a l’avantage d’offrir une plus grande durabilité que les autres sortes de toits plats.


Toit blanc (Membrane élastomère)

Le toit blanc est en fait une membrane élastomère de couleur blanche. La couleur blanche permet de réfléchir les rayons du soleil, empêchant la chaleur de s’infiltrer à l’intérieur des maisons et des bâtiments. La toiture blanche ne surchauffe donc pas lorsqu’elle est exposée au soleil. C’est un avantage considérable à ne pas négliger, puisque la chaleur est un des facteurs importants de la dégradation des membranes élastomères. Il est aussi possible de recycler la membrane. Ce type de revêtement permet une meilleure résistance aux intempéries que les membranes traditionnelles.


Membrane en TPO (vinyle)

Le TPO (thermoplastique polyoléfine) est une membrane de toiture monocouche réfléchissante, fabriquée à partir de caoutchouc polypropylène et d’éthylène-propylène polymérisé. Comme pour la membrane élastomère, ses joints sont habituellement soudés par fusion. Sa surface lustrée la rend facile d’entretien. En plus de sa facilité d’installation, ses grands panneaux réduisent considérablement le nombre de joints, ce qui réduit de beaucoup le coût de la main-d’œuvre. Sa forte résistance aux déchirures, aux vents, aux impacts, aux bactéries, à l’humidité et aux perforations la rend remarquablement durable.


Membrane EPDM

La membrane EPDM (caoutchouc thermodurcissable) est composée d’éthylène, de propylène, de diène et de monomère. Elle est comparable à la membrane en TPO concernant son mode d’installation. Les toitures en EPDM résistent à la pourriture, aux rayons UV, au feu, au froid, à la vapeur et aux variations de température. Ces caractéristiques lui garantissent une plus grande longévité. Ce type de revêtement nécessite peu d’entretien. Il est un excellent investissement sur le long terme.


Asphalte et gravier

Le revêtement en asphalte et en gravier est un choix traditionnel. La membrane d’asphalte et de gravier se compose de plusieurs épaisseurs de feutre bitumé qui se chevauchent et sont noyées dans un asphalte liquide. Cependant, nous vous invitons à changer ce type de toiture pour une meilleure qualité, moins polluante. Plusieurs quartiers de Montréal ont rendu illégal ce type de revêtement et les experts en toiture de RénoAssistance ne recommandent pas ce choix de revêtement. En effet, les problèmes liés à ce type de toiture sont multiples. Les toitures d’asphalte et de gravier finissent, avec le temps, par sécher sous l’effet du soleil et de la chaleur. Des crevasses s’y forment alors. Le gravier peut facilement boucher les drains, causant des infiltrations d’eau. Une toiture qui se draine mal gardera une quantité d’eau excessive sur sa surface, entraînant une usure prématurée. Nous vous recommandons l’élastomère blanc le plus possible.


Toit-terrasse

Un toit plat peut offrir la possibilité d’y installer un toit-terrasse. Il faut toutefois prendre en considération certains facteurs avant d’envisager ce type de toit plat, parce que le bâtiment doit être capable de supporter le poids supplémentaire de la terrasse. Il est préférable de consulter un ingénieur en bâtiment avant de prendre cette option. D’autre part, la construction d’une terrasse nécessite un permis de la municipalité de plus. Il est important de souligner que les coûts associés à l’entretien ne sont pas à négliger. Il faut de même s’assurer de l’étanchéité du toit. Même si ce type de toit n’est pas un mince projet à accomplir, il vous apportera de nombreux avantages: un nouvel espace de vie, un endroit pour créer un petit potager et, surtout, l’endroit idéal pour profiter de l’été!


Toiture écologique

La toiture écologique est un toit qui répond à de nombreux critères de respect de l’environnement. L’installation d’une toiture écologique est une alternative aux toits d’asphalte ou de tuiles traditionnels. Un toit écologique est un système intégré de plusieurs couches, y compris une sous-toiture, une couche d’étanchéité, une barrière anti-racine et un système de drainage. Si vous souhaitez être plus soucieux de l’environnement, deux options s’offrent à vous.


Toit vert

Comme le souligne le ministère des Affaires municipales et de l’habitation, les toitures végétales ont plusieurs bénéfices qui sont notables tant au niveau écologique, économique que social. Le Ministère souligne la gestion des eaux pluviales et la réduction de l’effet d’îlot thermique urbain comme quelques-uns de ces bénéfices. Il existe deux types de toits verts, soit l’extensif et l’intensif.


Toiture verte extensive

La toiture verte extensive se définit par sa légèreté, son prix abordable, un entretien assez simple à réaliser, mais, surtout, par sa petite diversité. C’est souvent un toit dont l’accès est restreint, donc on évite d’y planter une grande variété de végétaux qui requièrent une grande maintenance.


Toiture verte intensive

La toiture verte intensive se caractérise par un bac plus profond pour recevoir des végétaux, ce qui requière donc un support solide. Elle permet alors une grande biodiversité. Par contre, qui dit plus de végétaux, dit aussi plus d’entretien! Le coût relié à son installation est plus élevé que celle de la toiture extensive. Le toit vert se compose d’une charpente de toit renforcée, d’un isolant, d’une membrane imperméable à laquelle on ajoute un écran anti-racine (on ne voudrait pas les voir s’inviter dans l’entretoit!). Il nécessite aussi un système de drainage qui a des réservoirs intégrés pour amasser l’eau, une membrane géotextile pour retenir la terre, puis les végétaux de votre choix!


Le toit vert apporte une valeur ajoutée pour l’immeuble et contribue à l’augmentation de la durée de vie de la toiture et de la membrane par le blocage total des rayons UV. En étant une petite forêt urbaine, elle permet aussi une augmentation de l’isolation du toit (atténuation des gains et pertes de chaleur) entraînant une baisse des coûts énergétiques. Les toits verts peuvent retarder la propagation d’un incendie de l’immeuble au toit. Ils nécessitent seulement un investissement important. L’assureur peut demander une certification provenant d’un architecte ou d’un ingénieur. La membrane imperméable n’étant pas éternelle, le retrait de l’ensemble du toit végétal doit se faire en même temps que le changement de la membrane. Mentionnons en terminant qu’il existe une subvention canadienne pour des maisons plus vertes qui pourrait vous aider à payer pour un tel type de toit.


Toit bleu

Le toit bleu est une nouveauté incroyable dans l’industrie des toitures. Le toit est conçu pour retenir l’eau de pluie afin de minimiser la pression sur les égouts municipaux. La structure comprend une membrane imperméable placée au-dessus du pare-vapeur et de l’isolant standard, suivie d’un espace vide où l’eau peut s’écouler lentement. Cet espace vide est ensuite recouvert d’un substrat perméable et d’une surface supérieure. Il peut aussi accueillir de la verdure, tout comme le toit vert.


Il est d’ailleurs possible d’installer un toit vert avec un toit bleu conjointement. Cette option est plus performante puisqu’elles offrent un maximum de captage et de gestion de l’eau à la source. Cependant, le toit bleu n’est généralement pas installé sur des propriétés résidentielles, on les voit plutôt sur des bâtiments industriels ou commerciaux. Il a l’avantage de limiter les risques d’inondations dans le secteur lors des pluies importantes. De surcroît, en rafraichissant le bâtiment, il réduit les coûts de climatisation! Il est toutefois onéreux à installer et à entretenir. Il ajoute aussi un poids substantiel à la structure, il vous faut donc vérifier auprès d’un ingénieur si votre bâtiment peut le soutenir.


Panneaux solaires

Un panneau solaire est un équipement électronique qui utilise le rayonnement solaire pour produire de la chaleur ou de l’électricité. Les panneaux solaires thermiques produisent de la chaleur tandis que les panneaux solaires photovoltaïques produisent de l’électricité. Dans les deux cas, leur rendement dépend du rapport entre la quantité d’énergie qu’il capte face à la quantité d’énergie qu’il produit. Ils ont toutefois l’avantage d’être performants et abordables. Leur durée de vie est de l’ordre de quelques décennies. Ils ont aussi moins d’impact sur l’environnement que le gaz naturel, le mazout, le charbon, le propane et le pétrole notamment. Malheureusement, RénoAssistance n’a pas d’Entrepreneurs Vérifiés disponibles qui offrent l’installation de panneaux solaires pour le moment.


Prix pour une réfection de toiture Le prix pour une réfection de toiture variera en fonction de plusieurs critères et il faut tenir compte de l’ampleur des travaux. Il sera différent s’il s’agit d’une réfection pour une toiture qui s’est dégradée avec le temps ou d’une réparation suite à des intempéries. De même, d’autres travaux pourraient être requis tels que les réparations nécessaires au support de la toiture, ou le remplacement de ventilation. La pente de la toiture est un élément majeur à considérer lors des travaux de réfection. En effet, plus la pente est élevée, plus les travaux seront chers vu la difficulté de travailler sur un toit avec une pente à pic. Une toiture plus complexe, ayant plusieurs versants et pignons, nécessitera des travaux plus élaborés. Il faut aussi prendre en considération que plus la toiture est grande plus les travaux seront chers. La saison des travaux joue pareillement sur le prix; le coût de la main-d’œuvre sera plus important l’hiver.



Source: RénoAssistance


Si votre chauffe-eau a plus de 10 ans, votre compagnie d’assurance ne le couvre probablement plus! Et ça pourrait vous coûter très cher.


Fabrication avec de faibles standards de qualité, installation non-certifiée, teneur élevée en fer dans l’eau… Pour de nombreuses raisons, la durée de vie des réservoirs à eau chaude n’est pas toujours très élevée. Ce qui explique, en partie, le fait que les dégâts d’eau causés par les chauffe-eau soient aussi nombreux.

Résultats ? La majorité des compagnies d’assurance demande à leurs assurés de changer l’appareil après 10 ou 12 ans, sans quoi ils devront payer la note en cas de sinistre, ou une franchise de 5 000 $.


Pour continuer à bénéficier de leur protection, il vous faudra donc changer votre chauffe-eau après l’âge de couverture, et ce, même s’il fonctionne encore très bien.

On comprend les assureurs: les dégâts d’eau constituent la principale cause de réclamation auprès des assureurs en habitation au Québec. En fait, selon le Bureau d’assurance du Canada (BAC), ces dommages représentent 50 % des montants des réclamations versés, et les chauffe-eau sont souvent responsables!


Évidemment, les modalités changent selon les assurances. Abby, chez TD Assurance, nous assure que l’entreprise ne demande aucun âge limite pour les chauffe-eau. Chez Industrielle Alliance, la limite est fixée à 10 ans. Mais la plupart exige un remplacement des réservoirs à eau chaude après 12 ans.


Des garanties très variables

Ici, les distributeurs et les assureurs ne s’entendent pas. Les compagnies limitent pour la plupart l’espérance de vie à 12 ans alors que des fournisseurs offrent des garanties de leur produits allant jusqu’à 15 ans.


Nous avons même déniché un chauffe-eau qui annonce une durée de vie garantie de 40 ans! Car le réservoir du chauffe-eau d’Énergie 18-18 inc., conçu et fabriqué au Québec, est construit en acier inoxydable. Il ne produit donc pas de rouille, ne se perce pas. Le premier chauffe-eau que M. Perciballi, le fabricant, a élaboré en 1982, est celui qu’il utilise toujours à la maison! Que pensent les compagnies d’assurance de ce produits? Sont-elles prêtes à réviser leurs garanties? Josée Séguin chez DPJL Service VIP a posé la question à Intact Assurance. Voici ce qu’ils lui ont répondu:


« Il n’y a actuellement aucune expertise indiquant la durabilité de ces réservoirs, étant donné qu’il n’y en a pas d’assez âgés installés. On ne peut donc en faire la vérification. De nouvelles vérifications seront sans doute apportées à ce sujet d’ici quelques années et des normes spécifiques pourraient alors être appliquées ». Intact Assurance.

Pour le moment donc, on appelle directement sa compagnie d’assurance pour en savoir plus. Il est possible qu’aucun passe-droit ne vous soit accordé, mais certaines compagnies pourraient vous donner un rabais sur la prime d’assurance. Un client d’Énergie 18-18 inc. a par ailleurs eu droit à une remise de 200 $ après avoir installé un de leur chauffe-eau.


Fin de vie utile

Outre la durée exigée par les assurances, comment peut-on savoir si son réservoir est arrivé à sa fin de vie utile?

  1. On recherchera premièrement les signes de rouilles. Si l’eau dans votre verre est teintée, ou que vos vêtements pâles ressortent tachés, votre cuve contient probablement de la rouille. Il faut la changer.

  2. Autre signe que le chauffe-eau tire à sa fin ? La quantité d’eau chaude est moins importante.

  3. Finalement, si vous trouvez des traces d’humidité sur le réservoir, c’est également un signe qu’il est temps de le changer.

Attention. Si vous voyez de la rouille dans le bas du cylindre, il y a probablement une fissure dans le réservoir, et il faudra changer l’appareil au plus vite avant que l’eau ne s’en écoule !

Et pour connaître l’âge réel de son appareil? Il suffit de regarder sur la plaque collée sur l’extérieur du réservoir.


En cas de problèmes avec ses assurances, on fait quoi ?

Pour un litige à propos d’un chauffe-eau, ou pour régler n’importe quel problème avec ses assurances (refus d’indemnisation, désaccord, exclusions au contrat, etc.), diverses options sont possibles :

  1. Appeler le service à la clientèle de son assureur. La majorité des différends se règlent ainsi. Pour en savoir plus, contacter le Centre d’information sur les assurances du Bureau d'assurance du Canada (BAC).

  2. Envoyer une plainte écrite à l’assureur. Ici encore, on contacte le Centre d’information sur les assurances du BAC si on veut en savoir plus sur nos droits et nos recours, ou encore pour se faire accompagner dans la procédure.

  3. Porter plainte auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) ou y faire transférer notre dossier. L’AMF offre un service de traitement des plaintes. Il évaluera alors la possibilité pour les deux parties de régler le tout en médiation (à l’amiable). Mais pour ce faire, votre compagnie d’assurance doit collaborer. Sans quoi, il reste l’option 4.

  4. Porter sa cause devant les tribunaux. Pour un montant maximum fixé à 15 000 $, il est possible d’aller à la Cour des petites créances.


Bonnes pratiques

Tout électroménager utilisant de l'eau est susceptible de fuire un jour où l'autre.

Comment s'assurer de ne pas être surpris par les dégâts d'eau? Le système NOWA 360® de la compagnie Inflotrolix répond à cet enjeu: ce détecteur sans fil, que l'on pose dans les zones à risque, tel que près du chauffe-eau, le saura pour vous.

Dès qu’une fuite d’eau se produit, le détecteur relaie le signal à l’unité de contrôle et en moins d’une seconde, l’unité de contrôle déclenche la fermeture de la valve électrique installée à même l’entrée d’eau principale. Très pratique en cas d’absence! Une belle option également pour les bâtiments multilogements en copropriété : la hantise d'écoper de l'eau venant du voisin du dessus n'est plus d'actualité avec ce détecteur-contrôle.

La certification LEED V4 demande pour sa part que soit installé dans toute nouvelle construction un drain de plancher avec bac de rétention, ou une pente de plancher vers le drain, pour le chauffe-eau.


Notez que la loi vous permet de remplacer vous-même le chauffe-eau, mais du point de vue des assurances, vous devrez assumer les frais de franchise en cas d’accident. Il se pourrait même que votre assureur vous refuse un renouvellement de contrat. Contacter un plombier est donc un bon choix!


Vous voulez tout de même le changer seul? L’installation étant régie par des normes contenues dans le Code de construction du Québec, assurez-vous de bien les connaître (par exemple, seul le propriétaire résident peut effectuer le travail).


Source: EcoHabitation


La pose du pare-vapeur a pour objet de tenir la structure des maisons au sec. Mais au final, de cette pratique peut résulter un taux d’humidité trop élevé dans la maison et la structure. Il est plus que temps d’explorer des alternatives.


Pare-vapeur + air climatisé = risque d'humidité dans les murs

Voici un fait peu connu : un pare-vapeur en polyéthylène associé à une climatisation peut laisser se former de l'humidité dans les murs. La responsable? La condensation. Les conséquences? En boût de ligne, l'humidité, pouvant mener en boût de ligne à des moisissures.


Si votre maison est assez récente, elle est probablement équipée d’un pare-vapeur en polyéthylène (c'est la norme, plutôt que l'exception). Dans ce cas, vous devriez éviter de climatiser à excès et mettre en place une stratégie alternative pour garder la maison au frais l’été et au chaud l’hiver.

  1. Si c'est opportun, profitez des travaux de remplacement du revêtement extérieur pour installer un panneau isolant rigide continu à l’extérieur.

  2. Installez un ventilateur récupérateur d'énergie ou de chaleur (VRE ou un VRC), ce qui est obligatoire dans les maisons neuves.

Car rappelez-vous: l’isolation est un investissement profitable (presque) à vie, contrairement à un système central coûteux et sophistiqué, qui nécessite de l'entretien régulier ou d'être remplacé. Voyons les explications de l’expert en science du bâtiment, Joe Lstiburek.

Pour Denis Boyer, il existe un remède simple pour limiter les risques de condensation interstitielle par temps chaud, et les dégâts qui en découlent.

« Il faut simplement limiter le recours à la climatisation. En particulier, évitez de tenir dans votre maison un climat propice au confort d'un ours polaire en plein été (et le contraire en hiver!). Privilégiez plutôt des vêtements légers et gardez le thermostat à une température aussi élevée que possible, environ 25 °C ou plus, si votre corps le supporte facilement. Vous pourrez ainsi économiser beaucoup sur les frais de climatisation tout en prologeant la durée de vie de l'enveloppe du bâtiment. »


Pourquoi les vieilles maisons climatisées sont-elles en excellente condition, alors que les nouvelles pourrissent?

Il y a un siècle, les maisons étaient faites de pierres, de briques et de bois massif. Ces matériaux sont peu affectés par l'humidité ou étaient utilisés dans un environnement propice à sécher naturellement. Les maisons ainsi construites étaient alors mal isolées ; elles dévoraient l’énergie (bon marché), tout en aspirant une grande quantité d’air frais qui agissait pour assécher la structure. Ainsi, elles évacuaient l’humidité.

De l’énergie était consommée pour continuer à chauffer malgré les fuites d'air et tout allait bien (ou du moins le pensions-nous avant d’être mieux informés), pendant que les gens gardaient les pieds au chaud devant le feu de foyer.

De plus, les murs intérieurs des maisons étaient recouverts de plâtre, généralement posé sur un support en lattes, lequel nécessitait une humidité relative (HR) de plus 99 % avant de permettre la formation de moisissures. Avec les améliorations récentes apportées aux constructions nord-américaines, ces finitions ont été remplacées par les cloisons sèches, du gypse revêtu de papier qui ne demande que 80 % d’HR avant que la moisissure commencer à former des colonies.

Lorsque nous isolons et rendons nos maisons étanches, elles ne gèrent pas aussi bien l'humidité. Généralement, l'humidité y est emprisonnée dans les murs. Ajoutons également le fait que nous utilisons maintenant des produits de bois reconstitué, plus sensibles aux dommages causés par l’humidité, relativement au bois massif. Si vous pensez construire une maison avec des panneaux OSB « parce que tout le monde le fait », voyez ici pourquoi nous considérons que le petit coût supplémentaire du contreplaqué peut valoir la chandelle!

Attention à ne pas confondre pare-vapeur et pare-air: ces produits sont différents, et ne jouent pas le même rôle!


Alors, pourquoi les nouvelles maisons pourrissent-elles alors que les anciennes sont en bon état?

Vous l’avez deviné: parce que les maisons modernes emprisonnent l’humidité dans les murs derrière un pare-vapeur en polyéthylène! Il ne faut donc pas s’étonner qu’une maison avec des matériaux durables et très peu d’isolation et de nombreuses fuites d'air reste grosso modo dans le même état aujourd’hui, qu’il y a 100 ans, lors de sa construction. En tentant de se garder au chaud avec nos feux de foyers crépitants ou nos systèmes de chauffage radiant à eau chaude, nous séchions les maisons de l’intérieur. Mais il ne faut pas non plus s'étonner si, pour diverses raisons, on n’a pas pu continuer à construire ainsi.

Est-ce une solution de ne plus isoler?

  • Non, il n’y a pas assez d’énergie disponible pour ça. En plus, ça coûte cher...

Est-ce que la solution est de ne plus utiliser de matériaux en bois composite?

  • Non, il n’y a pas assez d’arbres pour ça. Et c'est quand même bien pratique.

Ce que nous devons faire, c’est de comprendre le phénomène et adapter notre façon de concevoir les murs pour gérer efficacement l’humidité!


Comme la plupart des maisons neuves en Amérique du Nord sont maintenant équipées de climatisation, la première étape, et la plus importante, consisterait à ne plus inclure de pare-vapeur en polyéthylène dans les murs, sauf dans les climats extrêmement froids, ou encore de changer leur position dans l’assemblage mural.


Les barrières de vapeur qui ne laissent passer aucune humidité fonctionnent parfaitement bien en hiver et, avant l’ère des airs climatisés et des murs très bien isolés, elles étaient plutôt inoffensives en été. Mais comme les maisons sont maintenant mieux isolées et mieux refroidies lors des mois les plus chauds, le pare-vapeur fini par être du mauvais côté du mur en été!

Si vous vivez dans un pays à l’hiver sans fin, un pare-vapeur en polyéthylène posé à l’intérieur est une excellente idée. Mais au Canada et sur la côte Est des Etats-Unis, nous semblons oublier les quelques mois chauds et humides annuels, qui sont toutefois bien présents.

Les champignons ont besoin de beaucoup d’énergie pour gruger un bois massif, et nous leur avons simplifié la tâche en créant un buffet virtuel de matériaux faciles à digérer. L’ajout d’un pare-vapeur en polytène dans le mélange crée une atmosphère dinatoire 5 étoiles.

Composition de mur pouvant se déteriorer facilement : contreplaqué > OSB > panneaux rigides > panneaux de particules > papier.


Aujourd’hui, pour construire les structures de nos maisons, nous utilisons souvent des produits en bois reconstitués qui ont été réduites en morceaux minuscules et maintenus ensemble par des colles qui peuvent être ramollies encore plus grâce à la vapeur qui migre jusqu'au pare-vapeur et à la condensation en gouttelettes d’eau qu’il permet.

En hiver, les niveaux d’humidité relative à l’intérieur des maisons étanches à l’air peuvent augmenter considérablement en l’absence d’un système de ventilation adéquat. La combinaison de cette humidité et des surfaces froides, provoquées par les ponts thermiques dans les cloisons, expose la surface des panneaux de gypse à un risque important de condensationà la surface du mur, avec des conséquences néfastes en perspective.


L’environnement intérieur des maisons a considérablement changé au cours des dernières décennies, ce qui pose de nouveaux défis de conception de l'enveloppe. Et malheureusement, le code du bâtiment a souvent échoué à suivre ce rythme. Les mesures de contrôle de la vapeur qui visaient originellement à empêcher les murs de s'imbiber d'eau l'hiver, les empêchent maintenant de sécher en été. Nous savons comment construire les murs, mais dans de nombreux cas, les organismes derrière les Code et réglementations n’ont pas effectué les mises à jour nécessaires.


Joe Lstiburek a laissé une marque indélébile sur les codes du bâtiment aux États-Unis et, à notre avis, ils s’en tirent bien mieux qu’ici. Le Canada n’a pas été aussi chanceux et sa frustration à l’égard du Code national du bâtiment était manifeste à la conférence à laquelle j’ai assistée. Avec un peu de chance, nous verrons peut-être des changements dans l’utilisation future du pare-vapeur et dans l’assemblage des murs, ou dans l’adoption d’un apprêt retardateur de vapeur à appliquer simplement sur la peinture. Il en résultera des logements mieux construits, mieux adaptés à notre climat et à notre mode de vie, et surtout, plus durables et plus résistants.


L'avis d'Écohabitation

Pour Benjamin Zizi, conseiller énergétique chez Écohabitation, Joe Lstiburek a encore une fois totalement raison : « Effectivement, le poly est un pare-vapeur efficace à 100% en hiver. Mais, si on climatise en été, il est alors posé du mauvais côté. C'est pour ça qu'il vaut mieux mettre un retardateur de vapeur, et idéalement vers le milieu du mur pour qu'il reste chaud en été et en hiver, et ainsi éviter la condensation tout en permettant le séchage. C'est pour ça que j'aime particulièrement la coupe de mur de la maison Edelweiss. C'est une solution vraiment élégante! En fait, dans un jeu de cartes, la coupe de mur d'Edelweiss serait pas mal le joker pour gagner dans toutes les situations... ».

La coupe de mur Edelweiss est présentée à la page 11 du guide Dessins techniques - Recueil de coupes pour les nouvelles constructions durables, disponible pour les membres pros.

Pour en savoir plus, vous pouvez également regarder le guide vidéo (en anglais) de l’assemblage d’un mur LEED Platine sur la chaîne Youtube d'Ecohome.

Une grande partie de ce qui précède est inspirée par une conférence donnée en avril 2014, à Barrie, en Ontario, par Joe Lstiburek, de la Building Science Corporation. Il simplifie les idées complexes des maisons modernes à haute efficacité, et ce, avec un flot ininterrompu de phrases trop comiques pour ne pas les inclure dans ce texte. Surtout qu’elles contribuent à faire passer le message!


Source: EcoHabitation


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