top of page
Rechercher

Il suffit d'une brèche de la taille d'une pièce de dix sous et c'est la porte ouverte aux insectes, volatiles et autres nuisibles. Trouvez ici des solutions pour prévenir (ou guérir) votre maison d'une invasion inopportune, sans poison !


Loin de vouloir éloigner les espèces vivantes de nos environnements, on souhaite néanmoins les empêcher de causer des dégâts aux habitations. En effet, les ravageurs, insectes, parasites et autres nuisibles peuvent venir se nicher dans les bâtiments et causer d'importants dommages à la structure, aux isolants, aux fils et à l'étanchéité, affectant la durabilité de la maison. Voici donc quelques mesures à mettre en place pour éviter d'être envahi, puis des idées pour se débarrasser, de manière non toxique et plus naturelle, des souris, mulots, ratons, guêpes, fourmis, termites, hirondelles, chauve-souris, coquerelles et puces de lit.


Les rongeurs représentent une nuisance importante, voire un danger dans les systèmes d'irrigation et autres entrées et systèmes électriques.

Pose et installation approximatives, dégradations dans le temps... Les revêtements extérieurs et les toits sont souvent sujets à l'infiltration de nuisibles. Les guêpes et autres insectes volants ont tendance à faire leur nid dans ces petites cavités de l'enveloppe.


Les fondations ne sont pas épargnées : les termites sont des menaces potentielles.


Comment éviter que les ravageurs entrent dans la maison


Voici des éléments très simples à mettre en place pour éloigner les nuisibles (rongeurs, insectes, coquerelles, etc.) de l'habitation :

  1. Conserver tout le bois à au moins 300 mm (12 pouces) au-dessus du sol.  Si vous entreposez du bois de parement, des boiseries, du bois de structure, prenez le temps d'installer des tréteaux ou des supports suffisamment élevés pour les déposer vos matériaux.

  2. Étanchéiser les fissures, joints, points de pénétration, extrémités et points d'entrée avec des produits de calfeutrage. Lorsqu'il est impossible de calfeutrer ou d'étanchéiser une ouverture, pour les clapets et sorties de ventilation par exemple, installer des grilles résistantes à la corrosion et aux rongeurs (en cuivre ou en acier inoxydable).

  3. N'inclure aucune connexion bois-béton ou séparer toute connexion extérieure bois-béton (p. ex., montants, supports de terrasse, limons d'escalier) avec des fixations ou séparateurs en métal ou en plastique :

    1. Mettre une moustiquaire métallique à la jonction du mur de fondation et de la structure de bois pour bloquer les fourmis)

    2. Protéger l'isolant de la fondation exposée d'une couverture résistante à l'humidité et à l'épreuve des parasites (p. ex., panneau de fibrociment, grille galvanisée contre les insectes, treillis pour stuc).


  4. Au moment de l'aménagement paysager, planter les plantations matures à au moins 600 mm (24 pouces) de l'habitation, car elles peuvent attirer les insectes. On créera pour ce faire une bande de propreté : de la pierre concassée ou de rivière sur 600 mm (24 pouces) tout autour de la maison. Cette mesure limitera par le fait même les éclaboussures sur les murs et réduira les risques que l'eau et l'humidité n'atteignent les fondations.

  5. Traiter toutes les matières cellulosiques avec du borate au moins juqu'à 1 mètre (3 pieds) au-dessus de la fondation. (p. ex. l'ossature de bois, les produits de bois composite et de bois d'ingénierie, etc.)

  6. Choisir des revêtements extérieurs résistants aux insectes et autres rongeurs : la brique, le métal, sans oublier le revêtement de cèdre, dont les résines naturelles agissent comme barrière insecticide fongicide, ou encore le revêtement de bois carbonisé, qui repousse les termites et autres insectes peu amateurs de bois brûlé.

  7. Lors de l'installation d'un nouveau revêtement extérieur, que ce soit pour une maison neuve ou la rénovation d'une maison, vous pouvez mettre en place des mesures pour empêcher l'intrusion des nuisibles. Suivre les programmes LEED ou Novoclimat. Ils encouragent tous deux un scellement du bâtiment qui évite l’introduction de nuisibles dans le bâtiment


Protéger la maison des termites


Les termites créent de petits tunnels de boue pour survivre même à des températures froides, de sorte que les propriétaires dans les zones à risque devraient garder un œil sur les lignes de boue dans les sous-sols, les garages et autour de la maison. Dans les zones à faible risque, tel que c'est le cas au Québec, appliquez une ou plusieurs des mesures suivantes :

  1. Mettre une couche étanche de sable ou de terre de diatomées autour de la maison.

  2. Installer de très fines mailles d'acier pour contrôler les termites.

  3. Installer un dispositif non toxique qui piège les termites.

  4. Utiliser des matériaux non cellulosiques pour l'ossature murale (c. à d. des matériaux qui ne sont pas en bois ni en paille). La laine de roche semble avoir de meilleur résultats que la mousse. Il n’existe pas de documentation concluante à cet effet, mais la théorie est que la fibre de roche coupe l’exosquelette de la termite, alors que la mousse fourni un environnement propice à la création de tunnels.

  5. Utiliser des murs de fondation en béton ou des murs de maçonnerie dont le rang supérieur est fait de blocs de liaison pleins ou de blocs remplis de béton.

  6. Le bois humide fournit un excellent repas pour les termites; il est donc important de réparer les fuites et dommages créés par l’humidité, cela aidera à prévenir leur pénétration. Garder le bois à au moins 8 pouces de distance du sol évitera également que celui-ci soit saturé d’humidité.

Si une colonie s'établie, il faudra faire venir un exterminateur professionnel.


Prévenir les fourmis charpentières

Les fourmis charpentières aiment, comme les termites, le bois humide. Si vous avez repéré des fourmis charpentières, c'est probablement que des problèmes d’infiltration d’eau se sont déclarés à cause de fuites d’air. L’air chaud s’échappant de la maison en hiver se condense au niveau des ouvertures et laisse des traces d’humidité sur le bois. À moins d’éliminer les sources problématiques après l’extermination, les fourmis reviendront. Il faut donc absolument trouver et régler le problème.


Se débarrasser des ravageurs qui ont réussi à entrer dans les bâtiments

Voici une liste des envahissants les plus fréquents dans les habitations et quelques idées pour s’en débarrasser, de manière non toxique et plus clémente. Bien entendu, toutes les actions prévues pour faire face aux invasions peuvent présenter des risques pour la santé et la sécurité des occupants, il faut donc évaluer raisonnablement votre intervention avant de passer à l'action... Nous recommandons d'ailleurs de faire appel à des spécialistes de traitement des ravageurs, insectes, parasites et autres nuisibles, même pour les solutions qui paraissent anodines. SI vous utilisez du poison, rappelez-vous que l’exposition à ces produits peut déclencher de nombreuses maladies telles que des cancers, des malformations et des problèmes d’infertilité ou neurologiques.


Se débarasser des souris, rats et écureuils


En plus de leur vacarme nocture, les rongeurs peuvent endommager les cadres, le câblage et l’isolation. Ils peuvent également transporter des maladies. L'élimination de la source de nourriture de ces indésirables aidera assurément. Mais si les souris, rats ou écureuils se sont reproduits, il se pourrait que cela ne suffise pas à éradiquer le problème. Vous devrez faire appel à un professionnel qui fera une inspection minutieuse du périmètre afin de trouver les entrées et bloquer les ouvertures. S’il y a des points d’entrées, il est possible de poser des portes à ouverture à sens unique qui laissent sortir les rongeurs mais freinent leur entrée.

Les pièges à ressort ou les pièges électroniques offrent habituellement une solution rapide pour les rongeurs, mais ils ne seront efficaces que s’ils sont posés au bon endroit et correctement appâtés. Il suffit de déposer du beurre d’arachide au fond de la cage pour obtenir d’excellents résultats. Les pièges destinés à capter l’animal en vie fonctionnent aussi très bien ; ce genre de piège se vend généralement sous forme de petite boîte dans toute les quincailleries. Une porte se déclenche automatiquement emprisonnant le rongeur à l'intérieur. Par contre, le sortir peut s’avérer une lourde tâche, surtout pour les personnes sensibles, et vous devrez libérer la souris loin du lieu d’habitation.


Le cas particulier de la souris


Un piège fait maison efficace consiste à mettre un fil rigide ou un bâton à travers une cannette ou une boîte de conserve, et de déposer le tout sur un seau, entaillé de sorte que le fil ou le poteau reste en place. Vous pouvez aussi percer un trou dans le côté du seau et glisser le poteau ou le fil à l’intérieur. Enduisez la boîte de conserve de beurre d’arachide, ou autre appât, et posez une rampe au bord du seau. La souris roulera sur l’appât et tombera dans le fond du bac. Vérifiez le piège régulièrement.


Sortir une souris de la maison est plutôt aisé, mais la tenir éloignée est une autre histoire. Ces envahisseurs peuvent se faufiler au travers de trous minuscules, il faut donc faire une inspection méticuleuse de la maison, particulièrement aux jonctions entre le revêtement et la fondation, les soffites et les toits, et autour des fenêtres. Les souris sont sensibles à un certain type d'odeurs fortes. Si vous trouvez des points d’entrées que vous ne voulez ou ne pouvez pas boucher, vous pouvez tenter de les dissuader avec une huile de menthe poivrée. 


Le cas particulier du rat


Ces rongeurs peuvent entrer par les égouts via la tuyauterie, et même via vos toilettes, en plus des autres points de pénétration typiques aux rongeurs. Si vous avez des rats, la première chose à faire sera donc de procéder à un test de fumée, afin de voir s'il y a des conduits vides par lesquels ils peuvent s'engouffrer. 

Pour éviter de tuer d’autres animaux sauvages et le chat du voisin, évitez d'utiliser des poisons, ammonique et boules de naphtaline, et si vous le faites, ils ne doivent jamais être utilisés à l’extérieur.


Se débarrasser des coquerelles


Cafard, coquerrelle, blatte... Cette bestiole aux noms nombreux n'est pas dangereuse, quoiqu'elle puisse transmettre des maladies et émettre des odeurs désagréables. De plus, elle peut se reproduire très rapidement et est non hygiénique. Elle aime le sucre, la chaleur et l'humidité.  Certaines personnes sont également allergiques. Plusieurs raisons de s'en débarasser rapidement. Si des jouets ou objets sont infestés, il suffit de les nettoyer, de les congeler dans un sac scellé pendant au moins 24 heures, ou encore d'utiliser des pièges collants. Si vous êtes infestés, mieux vaut contacter des experts. 


Lutter contre les punaises de lit


Il faut éviter d'abord éviter de laisser entrer les punaises de lit. Comment ? En choisissant avec précaution les matériaux et meubles, notamment quand ils sont récupérés. Si vous en avez dans la maison, il existe des traitements 100% écologiques et durables, qui n'impliquent pas de produits chimiques, qui ne sont pas nocifs pour les animaux domestiques et qui peuvent être pulvérisés sur les tissus ou les surfaces dures. Certifiés par le MDDELCC, des biopesticides (des champignons qui agissent comme des virus pour ces punaises) et des radiateurs de chaleur électriques sont maintenant disponibles pour éliminer cette bestiole vraiment nuisible. Il y a même des options de maître-chien maintenant, qui peuvent déceler leur présence !


Éliminer les chauves-souris du grenier


Est-ce que les chauve-souris sont dangereuses ? Nous dirions plutôt qu'elles sont géniales! Elles mangent des insectes et constituent une partie inestimable de l’écosystème. Si vous avez une chauve-souris dans la maison, elle y est probablement entrée par inadvertance. La bonne chose à faire serait de l’aider à en sortir vivante. Si elle revient, il est possible qu’elle ait décidé d’y habiter, peut-être même avec d’autres. Trouvez les entrées et bouchez-les!

Pour faire sortir une chauve-souris, ouvrez d’abord les portes et les fenêtres. Pouvant sentir les mouvements d’air, elles utiliseront sans doute ce moyen pour s’échapper. Si cela ne fonctionne pas, essayez de la contenir dans une seule pièce. Si la chauve-souris est en vol ou en arrêt, il est possible de la capturer avec un filet à pêche. Si vous n’avez pas de filet, vous pouvez toujours la capturer avec un simple drap de lit. Il suffit d'intervenir lorsqu’elle est immobile. Contrairement à la croyance populaire, les chauves-souris ne sont pas agressives. Elles ont toutefois des dents pointues et elles se défendront si elles se sentent menacées. Il n’est donc pas recommandé de tenter de les attraper vous-même mains nues, mais si vous vous sentez assez courageux, rappelez-vous qu’elles pourraient être porteuses de maladie, et portez des gants épais.Et si vous vous faites mordre, consultez un médecin!

Se débarrasser des charpentières et autres fourmis communes

Malheureusement, trouver et détruire un nid de fourmis charpentières n’est pas une tâche facile ; elles peuvent se nicher loin de la maison, il est donc difficile de les pister au travers du jardin et dans les bois environnants.

Pour éviter les poisons, recommandables pour leur efficacité, mais par pour leur impact environnemental, essayez de mélanger 2/3 de tasse d’acide borique mélangée avec 1/3 de tasse de sucre blanc. C'est la recette la plus biologique que nous avons trouvée. Trouver et sceller le point d’entrée des fourmis en vaut l’effort, mais il peut s’agir d’un point d’entrée parmi plusieurs autres. Si les fourmis aiment les collations que vous leur laisser (miettes, par exemple), elles reviendront. Nettoyer les sols et surfaces régulièrement aidera à prévenir leur retour.

Malgré cette solution temporaire, un appel à l’exterminateur s’impose.


Se débarrasser des mouches à fruits


Même si les mouches à fruits sont nettement moins menaçantes pour l'intégrité d'un bâtiment, ils représentent tout même une belle source d'irritation ! Se débarrasser des fruits pourris est un bon départ pour ralentir la croissance des mouches. Mais une fois installées chez vous, elles trouveront généralement assez facilement de quoi se nourrir et survivre.

Un piège à mouches est facile à faire: il suffit de mettre quelques morceaux de fruits au fond d’un bocal (bons résultats avec des pêches et des citrons), de recouvrir le bocal de film plastique maintenu par un élastique, et de percer quelques trous dans le haut. Elles trouveront un moyen d’entrer, et ne pourront ressortir. Le piège au vinaigre avec un cône de papier posé à l'envers fonctionne très bien, surtout si l'embout du cône est assez petit. Attention toutefois à changer le piège régulièrement, sinon il deviendra un incubateur pour de nouvelles larves.


Supprimer les guêpes et les abeilles


Nous ne préconisons pas de tuer les guêpes et les abeilles indistinctement puisqu'elles remplissent leur  fonction importante de pollinisateurs. Mais parfois, guêpes et abeilles doivent être extraits de leur nid, surtout si elles se trouvent dans des zones où vous circulez. Certaines personnes sont mortellement allergiques et savent se tenir à l'écart, mais d'autres peuvent ne pas savoir qu'elles sont allergiques, ce qui fait qu'elles courent un plus grand risque qu'il n’y parait.


Si vous trouvez un essaim d'abeille, c'est sûrement que ce groupe s'est isolé de sa ruche d'origine, devenue trop petite ! Avant de tenter de les chasser, contactez une association spécialisée dans l'apiculture urbaine (comme Miel Montréal) ou même un apiculteur de la région. Ils connaissent des techniques pour attirer les abeilles sans heurt, et pourront leur donner une nouvelle maison en lieu sûr.

Dans le cas de petits nids de guêpes, il est possible de pulvériser du poison tout en gardant une bonne distance du nid, mais le risque est grand. Nous ne le recommandons donc pas (idéalement, faites affaire avec un professionnel), mais si vous décidez de prendre les choses en main, assurez-vous d’abord que vous êtes bien protégé avec un filet sur votre tête que vous portez des vêtements épais, bien fermés aux ouvertures – rentrez les pantalons dans les chaussettes et scellez vos manches sur vos gants. Nous conseillons aussi de procéder de nuit, alors que les guêpes et abeilles dorment à l’intérieur. Enfin, soyez toujours prêt à décoller rapidement au besoin! Une fois le nid vide, il est recommandé de le laisser sur place. Il dissuadera d’autres colonies de venir s’installer. Profitez-en pour sceller toutes ouvertures et points de pénétrations possibles.


Libérer les oiseaux pris dans la maison


Les oiseaux ont tendance à entrer dans la maison par le poêle à bois. À la recherche d'un endroit clos où faire son nid, un oiseau peut tomber dans la cheminée en l’explorant. Dans ce cas, il se pourrait ainsi que l’oiseau soit couvert de cendre. Si c’est le cas et que vous ne faites pas appel à un professionnel, vous devez agir comme on le ferait avec une chauve-souris.

Mettez des gants, isolez le volatile dans une pièce et capturez-le avec un grand drap de lit ou un filet, puis contactez un centre local de protection de la faune. Ils seront peut-être en mesure de vous aider. Dans tous les cas, gardez toujours les portes des poêles et cheminées fermées lorsqu’ils ne sont pas utilisés.


Finalement, évitez les ratons dans vos poubelles

Si des ratons laveurs se promènent sur votre terrain, gardez tout résidu de viande au congélateur jusqu’au jour de collecte du composte ou des déchets. Verrouiller la poubelle est évidemment une action en tête de liste. De plus, les ratons n’aimant pas les aliments épicés, mettre du poivre de Cayenne à proximité peut aider à les dissuader.


Source : EcoHabitation


La ventilation joue un rôle essentiel dans l'habitation. Elle est nécessaire pour maintenir la qualité de l'air intérieur et la santé de votre famille.


Nous ingérons chaque jour 1 kg de nourriture, buvons 3 kg de liquide et respirons 30 kg d’air: assurons un apport d’air frais en permanence dans notre demeure! Mieux ventiler, c’est préserver sa santé... Les polluants dans les maisons et de forts taux d’humidité sont souvent responsables d’inconforts et de maladies pour leurs occupants. Que ce soit naturellement par notre respiration, nos activités quotidiennes ou les polluants dégagés par les meubles, les appareils et les matériaux de construction de nos maisons, la liste de contaminants est longue. Voici l’inventaire des principaux contaminants:


La fumée du tabac. La fumée secondaire de la cigarette fait parti des polluants les plus nocifs pour la santé et ses conséquences sont maintenant connues de tous. La fumée des feux de forêt est aussi nocive pour la santé.

  • Le monoxyde de carbone (CO). Les appareils de combustion tels les chaudières, les foyers à feu ouvert,  les générateurs de chaleur, les chauffe-eaux au gaz ou au mazout, dégagent du monoxyde de carbone. Le CO, un gaz inodore et incolore, réduit la capacité du sang à transporter l’oxygène, diminue les capacités respiratoires, et une dose trop importante peut même être fatale.

  • Le radon. Il s’agit d’un gaz radioactif difficile à détecter puisqu’il est inodore et incolore. Il est aspiré depuis le sous-sol jusque dans la maison si celle-ci est en dépression. Il peut causer le cancer du poumon et est responsable de centaines de décès au Québec à chaque année.

  • Les moisissures. Dans un bâtiment mal isolé, de la condensation se formera  dans la salle de bain, sur le bord des fenêtres, à l’intérieur des murs ou du toit et entraînera le développement de moisissures. Elles peuvent être responsables d’allergies et de maladies de l’appareil respiratoire.

  • La poussière. Dans la poussière se trouvent de fines particules qui compromettent la santé de ceux qui l’inhalent. La présence de poussière entraîne aussi celle d’acariens qui sécrètent des substances allergènes.

  • Les composés organiques volatils (COV) tels que les formaldéhydes. Ils sont surtout émis par les meubles, les vernis, les planchers flottants, etc. Leurs effets sur la santé sont des irritations, des nausées et des troubles respiratoires.

Résultat: l’air intérieur serait de 3 à 4 fois plus pollué que l’air extérieur et est à l’origine de maladies respiratoires quand ces polluants s’accumulent en trop grandes quantités.


Selon Statistique Canada, quatre fois plus d’enfants souffraient d’asthme en 1994 qu’en 1978. Ce phénomène fut expliqué par une meilleure étanchéité des maisons construites dans les années 70 où une ventilation mécanique adéquate n’était pas nécessairement installée.  La quantité de contaminants présents à l'intérieur des maisons a donc augmenté, causant des troubles respiratoires chez les enfants. De plus, le problème est aggravé par la prolifération d'un plsu grand nombre de polluants de l'air intérieur, qui n'existaient pas forcément auparavant.

Pour réduire les risques de développer de telles maladies et pour assurer le confort de votre habitation, plusieurs systèmes de ventilation existent.


Gare à la dépressurisation !

Normalement, l’apport en air frais doit toujours être égal à la quantité d’air vicié évacuée. L’utilisation de dispositifs d’extraction (ventilateur de salle de bain ou hotte de cuisine) peut cependant créer un déséquilibre de pression entre l’intérieur du bâtiment et le milieu ambiant extérieur. Un système de ventilation mal installé ou mal entretenu pourrait aussi contribuer à générer cette pression négative. On dit alors que la maison est en dépressurisation. La pression tente alors de se rééquilibrer en faisant entrer l’air frais de l’extérieur par les fissures et les espaces autour des portes et fenêtres. C’est dans ces conditions que des gaz nocifs comme le radon et le CO peuvent s’infiltrer et s’accumuler à l’intérieur.


Pour éviter une telle situation, il faut bien contrôler les débits d’air particulièrement si vous possédez des appareils de combustion. Voilà pourquoi il est important de faire appel à un expert lors de l’installation.


Source : EcoHabitation


Les ponts thermiques peuvent réduire à la fois la performance globale d'une maison et sa durabilité. Plus la portion de ponts thermiques est grande, plus faible sera la valeur R globale d'une façade. Il est donc très important d'y remédier.


On peut calculer la valeur R d'une façade et supposer à première vue que tout notre assemblage mural y correspondra uniformément. Mais la prise en compte des ponts thermiques causés par les matériaux conducteurs, des discontinuités dans l'isolation et des ouvertures dans les structures permettent de soupçonner que ce n'est pas le cas.


Et le problème posé par les ponts thermiques ne se limite pas seulement à la perte de chaleur et aux factures plus élevées qui en découlent. Il s'agit aussi d'une question de confort, de qualité de vie et de durabilité. Les ponts thermiques ont également des répercussions sur la durabilité en créant des points froids qui augmentent le risque de condensation. Ainsi, au-delà de la perte de chaleur et de confort, les ponts thermiques provoquent des moisissures et de la pourriture, menaçant ainsi la qualité de l'air et l'intégrité structurelle d'un bâtiment.

Comment identifier les ponts thermiques dans ses murs? On peut essayer de repérer les endroits avec des jonctions structurelles, ou bien encore tenter de les percevoir en passant sa main sur les murs, mais seule une caméra thermique nous donnera l'heure juste. En effet, une différence de quelques degrés dans les murs ne se sentira pas à mains nues. Ceci dit, il y a des ponts thermiques dans toutes les constructions, car les ponts thermiques sont tout simplement les points de faiblesse de l'enveloppe thermique, et les fenêtres en sont des gros!


Qu'est-ce qu'un pont thermique?

Un pont thermique est une faiblesse dans l’enveloppe thermique : une zone où la valeur maximale d’isolation est interrompue par des éléments de structure, d’attache, ou autre, et donc une zone de déperdition de chaleur plus importante. Et avec la plupart des types d'assemblages muraux, nous n'avons guère d'autre choix que d'utiliser un matériau conducteur de chaleur pour l'ossature (bois, métal, béton). 

Il est préférable d’en tenir compte lors de la phase de conception pour obtenir la performance réelle des murs visée. Par exemple, la pose d'isolant R19 avec des montants en bois de 2" x 6" à 16" c.c.  donne une valeur équivalente à R16 en tenant compte des ponts thermiques. Cette différence sensible témoigne de la relativement faible conductivité thermique des montants de bois. La valeur R réelle ou « effective » d'un mur dans sa globalité est également influencée par la qualité et le nombre de fenêtres que vous installez.


Il est important de tenir compte de ces éléments qui altéreront la performance de l'enveloppe, car évaluer la performance énergétique d'un mur en négligeant de prendre en compte les ponts thermiques revient un peu à essayer de calculer le temps pour un trajet en automobile sans tenir compte des feux de circulation. Vos conclusions seront tout simplement trop optimistes. 


Consultez notre recueil de dessins techniques pour une bonne conception des murs, qui réduit les ponts thermiques.


Où se situent les ponts thermiques?

Les ponts thermiques qui provoquent d'importantes pertes de chaleur ne se limitent pas aux montants d'un mur. Ils comprennent un manque d’isolation, les discontinuités dans l'isolation dues à la présence de matériaux structuraux conducteurs (il faut savoir poser le bon isolant au bon endroit), les jonctions d'angles, le dessous des semelles de fondation, les portes et fenêtres, l'isolation mal posée (ponts thermiques de convection), les jonctions de dalles de béton aux murs et aux balcons, les ouvertures de service (ponts thermiques structurels) et les ponts thermiques de « pénétration » tels que causés par les poutres métalliques en l qui traversent les assemblages de murs.

Nous avons écrit un article complet sur les ponts thermiques des balcons, une problématique très importante dans les nouvelles constructions. Nous vous invitons à le consulter pour en savoir plus.


Comment éviter les ponts thermiques dans une maison?


Le calcul du flux de chaleur à travers l'enveloppe d'un bâtiment est beaucoup plus complexe que le calcul à travers les matériaux individuels, en particulier lorsque des composants hautement conducteurs comme l'acier ou le béton entrent dans la composition. Ainsi, la valeur R inscrite sur votre isolant indique ce dont il est capable, mais ses performances réelles dépendent de son positionnement dans l'assemblage final.

On voit par exemple que la valeur R d'un mur R50 chute à R15 lorsqu'il y a 20 % de ponts thermiques R4 dans le mur. Ce graphique montre surtout qu'il est inutile d'ajouter de l'isolant dans les murs sans d'abord se préoccuper des ponts thermiques.


Construire ou rénover sans ponts thermiques

  1. Soyez conscient de votre ossature extérieure. Une partie du bois utilisé dans l'ossature extérieure peut être éliminée en toute sécurité - les chevêtres sur les murs non porteurs, les montants redondants dans les coins, etc.

  2. Évitez les fixations métalliques.

  3. Posez un isolant en continu sur toutes les parois.

  4. Concevez votre mur de sous-sol de manière à ce qu'il soit mieux protégé contre l'humidité et les dégâts d’eau.


Alors que de nombreux ponts thermiques peuvent être évités grâce à une bonne conception et une exécution adéquate, certains peuvent être plus difficiles à gérer, à cause de leur fonction structurelle, par exemple. À des endroits comme les jonctions murs/planchers, les pertes par pont thermique peuvent être excessives.

Du côté des fixations pour isolants rigides, les vis et clous en métal peuvent créer d'importants ponts thermiques, comme le montre l’image suivante. Il est possible de pallier à ce problème en étanchéisant parfaitement les cloisons. Il existe aussi des éléments en plastique, des tapcons en polypropylène rigide, qui sont très efficaces pour éviter les ponts thermiques dans le béton et la maçonnerie au moment de fixer des panneaux d'isolation rigide aux murs.


Évitez d’utiliser les montants métalliques, préférez le bois

Les montants métalliques sont fréquents dans la construction résidentielle, mais ne donnent pas toujours de bons résultats :  la performance énergétique de l'enveloppe peut être sérieusement affectée si on remplace une ossature en bois par une ossature métallique. En effet, le métal conduit la chaleur si facilement qu'il n'y a guère d'intérêt à mettre de l'isolation de chaque côté. On estime que des montants métalliques avec des matelas dans les cavités peuvent réduire la performance globale de l'isolation de 60 à 70 %, voire plus.

Selon la Building Science Corporation, « la valeur R de montants d'acier de 6 pouces de profondeur installés à des centres de 16 pouces avec une isolation de la cavité de R-21 est réduite à R-7,4, une valeur représentant seulement 35 % de la valeur nominale ».


Source : EcoHabitation


bottom of page