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Vous avez un terrain inondé ? Dites vous qu’avec la semaine de chaleur que nous avons eu, la fonte des neiges a plus que débuté et que votre terrain le ressent. C’est à cette période que les terrains deviennent boueux et qu’ils ont du mal à évacuer l’accumulation d’eau qui forme une pression importante sur les fondations de votre maison. Les conséquences qui en découlent peuvent être considérables : Infiltration d’eau dans votre sous-sol, excès d’humidité, moisissures, etc.


Pourquoi de l’eau s’accumule sur votre terrain ?

Le principe est très simple votre drain français est un tuyau installé au niveau de vos fondations dans le but de faire évacuer l’eau vers les égouts. Lors de la fonte des neiges, il est évident qu’une immense quantité d’eau s’accumule sur votre terrain ainsi que sur le long de votre fondation. Si tout va bien, cette accumulation d’eau est ensuite expulsée par votre pompe de puisard. Vous vous doutez donc bien que si votre système de drainage est bouché ou endommagé, les conséquences peuvent être importantes menant un excès d’humidité, de la moisissure, et de l’accumulation d’eau dans votre sous-sol. Inspecter votre drain français régulièrement est donc plus que conseiller!


Faire nettoyer son drain français

Il est souvent conseillé de faire nettoyer son drain français chaque année et soyez certain que ceci peut vous sauver de bien des problèmes. L’expertise complète pour le nettoyage d’un drain français se fait par caméra en visionnant le système au complet de la maison. Également, une ou deux excavations doivent être effectuées aux alentours de la maison afin de vérifier la présence d’accumulation d’eau. Le nettoyage se fait ensuite grâce à une machine d’eau sous pression. Cette procédure est très simple et peut vous permettre d’éviter ou de prévenir des problèmes.


Source: RénoAssistance


Lorsque les joints d’un mur en brique ou de maçonnerie sont détériorés, il est important de les réparer. Non seulement ils donnent une apparence négligée au bâtiment, mais des joints abîmés vont aussi entraîner un vieillissement prématuré de votre mur et peuvent même causer son effondrement. Lorsque le mortier est endommagé, il ne suffit malheureusement pas que de boucher les trous et les fissures à l’aide d’un mortier. Nous vous présentons ici tout ce que vous devez savoir pour réparer ou faire réparer les joints de mortier convenablement afin que votre mur retrouve son esthétisme, son efficacité et surtout sa durabilité pour quelques dizaines d’années.


Quand faut-il réparer les joints de brique ou de pierre?

Si les joints de mortier autour de vos briques ou de vos pierres commencent à montrer des signes de fatigue (friabilité, fissures, lézardes, etc.), il vaut mieux les réparer rapidement, car les dommages s’amplifieront au fur et à mesure que les infiltrations d’eau dans le mortier ou derrière le mur augmenteront et seront soumises aux vagues de gels et dégels. La glace derrière le mur pourrait faire le même effet qu’un nid de poule sur la route et causer un ventre-de-boeuf. Des sections de briques ou des pierres pourraient alors se détacher du mur et causer des problèmes d’enveloppe du bâtiment ou encore mettre la sécurité des gens en danger. Remettre les réparations à plus tard ne fera qu’empirer la situation et augmenter les coûts nécessaires à sa remise en état.


On dit repointage, rejointement, rejointage, jointoiement ou rejointoiment ?

Même si on entend souvent les mots rejointage et rejointement, le mot correct est rejointoiement. On peut aussi utiliser repointage lorsqu’on parle de refaire les joints de briques.


Qu’est-ce que le repointage / rejointoiement de brique?

Le repointage consiste à enlever une partie du mortier dégradé et à refaire les joints avec un mortier neuf. Cette réparation permet d’éviter les infiltrations d’eau dans le mortier et derrière le mur. Elle empêche l’effritement du mortier ou la création d’un bombement qui peut causer l’effondrement du mur ou d’une partie de celui-ci. Le mur réparé paraît neuf à nouveau et est protégé contre les agressions de Dame Nature.


Comment réparer les joints de brique endommagés ?

Si vous voulez réparer les joints de brique vous-même, vous pouvez le faire, mais sachez dans quoi vous vous embarquez! Vous aurez probablement besoin d’échafaudage, de passablement d’équipements (meuleuse électrique (grinder), marteau et burin, brosse métallique, une truelle, un fer à joint, perceuse électrique avec malaxeur, un bac à mortier, etc.), d’un mortier de qualité, d’un minimum de compétences et de beaucoup de patience!

Si le mortier a commencé à se dégrader en plusieurs endroits, il faut l’enlever pour le remplacer par du neuf. Il faut donc prévoir plusieurs jours pour réparer une seule façade d’un bâtiment.


Les étapes d’un rejointoiement de maçonnerie

  1. Planification et sécurité: Il faut planifier le projet, acheter le nécessaire, demander les autorisations de passages ou d’empiétage chez le voisin au besoin, protéger le chantier, installer les échafaudages, ancrages au mur, etc. Il faut aussi penser à la sécurité des passants et même s’il en va de soi, il faut penser à ne pas surcharger les échafaudages si on procède à l’enlèvement d’une partie du mur de brique.

  2. Préparation: ll faut d’abord retirer le mortier abîmé à l’aide d’une meuleuse et/ou d’un marteau et un burin. Selon les procédures de l’AEMQ, Avant de jointoyer ou de rejointoyer, les joints de mortier doivent être raclés plats sur une profondeur de 2 à 21/2 fois l’épaisseur du joint. Il faut enlever le mortier des deux surfaces de la maçonnerie adjacente ainsi que tout le mortier non adhérent. Normalement, cela veut dire qu’il faudra enlever près d’un pouce de mortier (Il faut retirer au minimum 3/4 de pouce pour les joints minces). On choisira un mortier formulé pour le rejointoiement qui est plus étanche à l’eau. Si le mortier est endommagé sur une plus grande profondeur, il est préférable de retirer la brique complètement, de la nettoyer et de la réinstaller à neuf.

  3. Mortier: Lors de l’application du mortier, il faut humecter les briques afin que le mortier ne perde pas son eau par capillarité au contact de la brique sèche et adhère bien à la surface. Il faut bien pousser et compacter le mortier dans la fente par couches minces appliquées successivement dès le durcissement de la couche précédente (mais avant qu’il ne soit trop sec). Aucun adjuvant, colle ou autre produit ne devrait être ajouté au mortier de rejointoiement.

  4. Tirage de joints: Il faut ensuite procéder à la finition selon le style qu’on veut donner au joint (concave, en V, etc. – notez que les joints plats sont plus fragiles, puisqu’ils rejettent moins efficacement l’eau vers l’extérieur).

  5. Séchage et nettoyage : Il faut ensuite laisser sécher le mortier et procéder au nettoyage environ 3 jours plus tard.


NOTE: Si le mur de briques a été recouvert d’un produit imperméabilisant dans le passé, il pourrait être plus difficile d’y faire adhérer le mortier. Si c’est votre cas ou si vous ne voulez pas entreprendre un tel projet vous-même, nous pouvons mettre jusqu’à 3 entrepreneurs en maçonnerie compétents en compétition afin qu’ils vous produisent une soumission pour votre projet de maçonnerie.


À quelles températures peut-on faire des joints de maçonnerie?

La température des briques ou des pierres doivent être à une température supérieure à 5°C et inférieure à 25°C, 24 heures avant et 24 heures après l’application du mortier. Il est possible de faire faire le travail en dessous de 5°C en protégeant le mur en réfection avec des toiles et en installant du chauffage à la base de la section à réparer afin de maintenir le parement à la bonne température, mais c’est plus compliqué et peut donc être plus dispendieux. On évitera évidemment de faire le travail si on prévoit des précipitations.


Faire réparer les joints de maçonnerie, combien ça coûte?

Le coût d’un rejointoiement de brique varie autour de 14$ à 22$/pied carré. Basé sur les soumissions d’entreprises en maçonnerie acceptées par nos clients, le rejointoiement d’un mur de façade d’un duplex coûte généralement autour de 12 240$ (basé sur 34′ de large x 20′ de haut et évalué à 18$/pied carré), tandis que le mur d’un immeuble commercial ou patrimonial coûte généralement un peu plus cher.

Pour plus de détails sur les prix des travaux de maçonnerie, lisez notre article Coût des travaux de maçonnerie.


Réparation de mur de brique – attention aux arnaqueurs

On voit régulièrement des représentants qui font du porte-à-porte pour offrir des travaux de réparation de maçonnerie aux propriétaires de maisons dont les joints de mortier sont abîmés. Cependant, la majorité de ces entreprises ne feront que des réparations en surface qui n’auront qu’un effet temporaire d’au plus 2 ou 3 ans.


Restauration de maçonnerie patrimoniale

Si votre immeuble est dans un quartier patrimonial, vous voudrez en conserver le patrimoine architectural tant pour garder le cachet particulier qui procure une plus grande valeur à votre bâtiment que pour le côté historique. Certaines entreprises en maçonnerie sont spécialisées dans la restauration d’éléments patrimoniaux architecturaux.

Dans ces projets, les maçons devront souvent collaborer avec différents professionnels, le plus souvent des architectes et ingénieurs. Nous pouvons vous aider à mettre en place la bonne équipe pour une rénovation patrimoniale réussie.


Pour des réparations de joints de maçonnerie bien faites

Pour une réparation durable, il faut enlever une profondeur importante de mortier afin de le refaire à neuf. Selon l’état du mur de brique ou de pierre, il est même parfois mieux d’enlever les briques ou les pierres, les nettoyer et les réinstaller. On donne alors une deuxième vie à sa brique ou sa pierre.


Source: RénoAssistance


Au Québec, la pertinence des panneaux solaires photovoltaïques est souvent mise en question: matières premières toxiques, empreinte carbone plus élevée que celle de l’hydroélectricité... Dans quel cas les choisir? On fait le point.


On parle de plus en plus de l’empreinte carbone. De fait, si on veut freiner les effets des changements climatiques, il faut réduire nos émissions de gaz à effet serre (GES), et principalement nos émissions de CO2. Cela passe par l'achat de produits et matériaux peu transformés et locaux, par les déplacements actifs, par les choix alimentaires...

Dans le domaine de l'habitation, il faut considérer l’énergie intrinsèque du bâtiment, mais également l’énergie que l’on consomme. Alors qu’au Québec l’hydroélectricité occasionne peu d'émissions de GES, est-il pertinent d’installer des panneaux solaires sur nos toits ou nos terrains? Ça dépend! Lisez plutôt.


Panneaux solaires photovoltaïques: les avantages au Québec

Les panneaux photovoltaïques présentent bien des avantages:

  • Très performants, même ici, puisque notre apport solaire est excellent (le potentiel au Québec est meilleur que celui de l’Allemagne!). De plus, plus la température est basse, plus les panneaux sont efficaces: ils produisent plus d’énergie pour un même ensoleillement.

  • Leur durée de vie peut être de plusieurs décennies, s’ils sont de qualité.

  • 90 % de leur poids peut être recyclé (aluminium, verre, silicium).

  • Aucun GES émis en opération.

  • De plus en plus abordables.

  • Impact moindre que n’importe quelle énergie fossile (gaz, mazout, charbon, propane, pétrole…).


Panneaux solaires PV: les limites au Québec

Ce qui dérange principalement, c’est le processus de fabrication des cellules et panneaux.

90 % du marché PV utilise le silicium, fabriqué à partir de quartz. Bien qu’il soit l’un des minéraux les plus abondants de la planète, le processus de fabrication est énergivore. En effet, le quartz doit passer dans des fours à 2 700° F, alimentés au charbon, principalement. Le silicium obtenu ainsi est alors liquéfié avec de l’acide chloridrique, nettoyé à l’acide sulfurique et recouvert de cuivre ou palladium, puis soudé avec du plomb.

Malgré le fait que le lieu de fabrication influe sur l’empreinte globale d’un panneau PV, reste que le cycle de production est polluant, en plus d’être énergivore !


Produire de l’énergie: toujours des coûts environnementaux associés

Cela dit, il faut garder en tête que toute production d’énergie a un coût environnemental lié. Il n’existe pas de moyen sécuritaire de se débarrasser des déchets nucléaires, les compagnies pétrolières sont responsables de déversements et catastrophes naturelles, de pollution des eaux, d’émissions de GES et bien d’autres méfaits, la construction de barrages hydroélectriques inonde des vallées et détruit des écosystèmes…

Saviez-vous que bien qu'Hydro-Québec soit confronté à des surplus d’électricité pratiquement à l’année longue, sa production d'électricité, couplée aux achats effectués auprès des partenaires québécois de production (éolienne, biomasse, etc.) ne suffit généralement pas à alimenter tous les clients pendant la période de pointe hivernale? Les grands froids posent de nombreux casse-tête aux stratèges de l'énergie.

Pour choisir, des analyses cycle de vie et des comparaisons s’imposent. Car si l’utilisation d’énergies fossiles émet des impacts négatifs tout au long de son cycle de vie, il n’en est pas de même pour l'hydroélectricité, l’énergie éolienne ou solaire.


Analyse cycle de vie des panneaux solaires photovoltaïques

Quel est l'impact environnementale des panneaux solaires photovoltaïques? En 2004 déjà, le National Renewable Energy Laboratory (NREL) estimait un retour sur l’investissement écologique en seulement 4 ans. Avec des émissions estimées à 64 grammes éq. CO2/kWh (émissions qui proviennent presque exclusivement de leur fabrication), on est donc bien loin des 879 grammes émis par le charbon et le mazout, ou même du 620 grammes par le gaz naturel (CIRAIG, 2014).

Par contre, au Québec, l’hydroélectricité est évaluée à 6 grammes éq. CO2/kWh, selon une étude indépendante du Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG).

Les panneaux sont donc une excellente alternative à n’importe quelle énergie fossile. Mais peut-on les choisir plutôt que d’utiliser l’énergie fournit par le réseau hydroélectrique?


Panneaux PV: quand sont-ils rentables au Québec? Une question de coûts et d’impacts

D’ici 2025, le coût de la production d’énergie par le PV sera le plus bas parmi toute les sources de production, selon le U.S. Energy Information Administration. Mais pour le moment, si on veut produire son électricité, il est encore difficile de la rentabiliser (à moins d’habiter loin des infrastructures).

Les coûts d’achat initiaux des installations PV étant élevés, et les coûts de l’hydroélectricité bas, on rentabilise une installation photovoltaïque en plus ou moins 30 ans au Québec... Soit la durée de la garantie des panneaux, sachant qu'ils produiront encore de l'électricité bien au-delà de la durée de la garantie.

Bien entendu, tout dépend de la connexion au réseau, et des calculs. Car il y a deux principales possibilités d’une installation solaire PV:

  • en autonomie (complètement autonome et donc non-branché sur Hydro-Québec). Beaucoup plus coûteux qu’une installation en production distribuée parce qu’il y a plus d'équipements (contrôleur de charge et surtout accumulateurs).

  • en production distribuée (branché sur Hydro-Québec).

... et différents calculs : la période de rentabilisation de 30 ans fait référence à une installation en production distribuée. Et provient du calculateur d’Hydro-Québec, dans lequel ce dernier estime le coût d’installation (en production distribuée) à 3 $/W, installation comprise.

Mais certains distributeurs au Québec calculent plutôt une rentabilité variant entre 15 et 20 ans. Jean-Pierre Desjardins, chargé de cours à l’UQAM et formateur pour Écohabitation, a pour sa part vu des soumissions de 2018 et 2019 bien en deçà de 3 $/W, et même une à moins de 2 $/W, installation comprise.

Par contre, selon lui, il existe à cet effet une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes :

« Hydro-Québec veut modifier le programme mesurage net pour plutôt créditer les autoproducteurs au coût évité estimé par lui à 2,96 ¢/kWh, au lieu de créditer au prix vendu. Ce qui rendrait le retour sur investissement nettement plus long. »

Voir le dossier R-4057-2018 à la Régie de l’énergie pour en savoir plus sur les modifications proposées par Hydro-Québec au programme mesurage net.

Quoi qu’il en soit, les prix des installations PV ont chuté drastiquement les dernières années, ce qui rend de plus en plus intéressant un système solaire PV en autonomie si on est loin des réseaux d’Hydro-Québec. Pour déterminer si l’installation sera rentable monétairement, il suffit de faire le calcul de vos besoins :

  • Au Québec, un kW de puissance produit environ 1 200 kWh d’électricité (selon l’orientation, l’angle, l’ombre etc.).

  • Consultez un spécialiste qui pourra vous aider à évaluer adéquatement vos besoins, et la rentabilité attendue.

  • Suivez une formation en ligne sur l'électricité solaire photovoltaïque et procédez vous-même aux calculs.

Côté impacts environnementaux, si on compare l’empreinte carbone, le choix est simple: si on peut se connecter au réseau existant, on opte pour l’hydroélectricité comme source principale d’électricité.


Panneaux PV: intéressants pour réduire notre demande d'énergie en période de pointe hivernale

Les panneaux PV sont toutefois très intéressants dans une perspective de réduction de la demande à la pointe hivernale. La production pourrait ainsi soutenir le réseau, en plus de se protéger des pannes, grâce au stockage.

L’intérêt de notre projet de démonstration d’une maison Net Zéro à Mascouche est là : en couplant une voiture électrique qui fait office de batterie à la maison, on n'obtient que des avantages !

À l'échelle du quartier, le microréseau électrique solaire photovoltaïque de Lac-Mégantic innove en centralisant la production électrique : ce type de réseau constitue le meilleur moyen de mobiliser massivement les systèmes de production d’énergie à partir de ressources renouvelables, tout en réduisant la pression sur la consommation lors de pointes hivernales.



Source: EcoHabitation


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