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La ventilation joue un rôle essentiel dans l'habitation. Elle est nécessaire pour maintenir la qualité de l'air intérieur et la santé de votre famille.


Nous ingérons chaque jour 1 kg de nourriture, buvons 3 kg de liquide et respirons 30 kg d’air: assurons un apport d’air frais en permanence dans notre demeure! Mieux ventiler, c’est préserver sa santé... Les polluants dans les maisons et de forts taux d’humidité sont souvent responsables d’inconforts et de maladies pour leurs occupants. Que ce soit naturellement par notre respiration, nos activités quotidiennes ou les polluants dégagés par les meubles, les appareils et les matériaux de construction de nos maisons, la liste de contaminants est longue. Voici l’inventaire des principaux contaminants:


La fumée du tabac. La fumée secondaire de la cigarette fait parti des polluants les plus nocifs pour la santé et ses conséquences sont maintenant connues de tous. La fumée des feux de forêt est aussi nocive pour la santé.

  • Le monoxyde de carbone (CO). Les appareils de combustion tels les chaudières, les foyers à feu ouvert,  les générateurs de chaleur, les chauffe-eaux au gaz ou au mazout, dégagent du monoxyde de carbone. Le CO, un gaz inodore et incolore, réduit la capacité du sang à transporter l’oxygène, diminue les capacités respiratoires, et une dose trop importante peut même être fatale.

  • Le radon. Il s’agit d’un gaz radioactif difficile à détecter puisqu’il est inodore et incolore. Il est aspiré depuis le sous-sol jusque dans la maison si celle-ci est en dépression. Il peut causer le cancer du poumon et est responsable de centaines de décès au Québec à chaque année.

  • Les moisissures. Dans un bâtiment mal isolé, de la condensation se formera  dans la salle de bain, sur le bord des fenêtres, à l’intérieur des murs ou du toit et entraînera le développement de moisissures. Elles peuvent être responsables d’allergies et de maladies de l’appareil respiratoire.

  • La poussière. Dans la poussière se trouvent de fines particules qui compromettent la santé de ceux qui l’inhalent. La présence de poussière entraîne aussi celle d’acariens qui sécrètent des substances allergènes.

  • Les composés organiques volatils (COV) tels que les formaldéhydes. Ils sont surtout émis par les meubles, les vernis, les planchers flottants, etc. Leurs effets sur la santé sont des irritations, des nausées et des troubles respiratoires.

Résultat: l’air intérieur serait de 3 à 4 fois plus pollué que l’air extérieur et est à l’origine de maladies respiratoires quand ces polluants s’accumulent en trop grandes quantités.


Selon Statistique Canada, quatre fois plus d’enfants souffraient d’asthme en 1994 qu’en 1978. Ce phénomène fut expliqué par une meilleure étanchéité des maisons construites dans les années 70 où une ventilation mécanique adéquate n’était pas nécessairement installée.  La quantité de contaminants présents à l'intérieur des maisons a donc augmenté, causant des troubles respiratoires chez les enfants. De plus, le problème est aggravé par la prolifération d'un plsu grand nombre de polluants de l'air intérieur, qui n'existaient pas forcément auparavant.

Pour réduire les risques de développer de telles maladies et pour assurer le confort de votre habitation, plusieurs systèmes de ventilation existent.


Gare à la dépressurisation !

Normalement, l’apport en air frais doit toujours être égal à la quantité d’air vicié évacuée. L’utilisation de dispositifs d’extraction (ventilateur de salle de bain ou hotte de cuisine) peut cependant créer un déséquilibre de pression entre l’intérieur du bâtiment et le milieu ambiant extérieur. Un système de ventilation mal installé ou mal entretenu pourrait aussi contribuer à générer cette pression négative. On dit alors que la maison est en dépressurisation. La pression tente alors de se rééquilibrer en faisant entrer l’air frais de l’extérieur par les fissures et les espaces autour des portes et fenêtres. C’est dans ces conditions que des gaz nocifs comme le radon et le CO peuvent s’infiltrer et s’accumuler à l’intérieur.


Pour éviter une telle situation, il faut bien contrôler les débits d’air particulièrement si vous possédez des appareils de combustion. Voilà pourquoi il est important de faire appel à un expert lors de l’installation.


Source : EcoHabitation


Les ponts thermiques peuvent réduire à la fois la performance globale d'une maison et sa durabilité. Plus la portion de ponts thermiques est grande, plus faible sera la valeur R globale d'une façade. Il est donc très important d'y remédier.


On peut calculer la valeur R d'une façade et supposer à première vue que tout notre assemblage mural y correspondra uniformément. Mais la prise en compte des ponts thermiques causés par les matériaux conducteurs, des discontinuités dans l'isolation et des ouvertures dans les structures permettent de soupçonner que ce n'est pas le cas.


Et le problème posé par les ponts thermiques ne se limite pas seulement à la perte de chaleur et aux factures plus élevées qui en découlent. Il s'agit aussi d'une question de confort, de qualité de vie et de durabilité. Les ponts thermiques ont également des répercussions sur la durabilité en créant des points froids qui augmentent le risque de condensation. Ainsi, au-delà de la perte de chaleur et de confort, les ponts thermiques provoquent des moisissures et de la pourriture, menaçant ainsi la qualité de l'air et l'intégrité structurelle d'un bâtiment.

Comment identifier les ponts thermiques dans ses murs? On peut essayer de repérer les endroits avec des jonctions structurelles, ou bien encore tenter de les percevoir en passant sa main sur les murs, mais seule une caméra thermique nous donnera l'heure juste. En effet, une différence de quelques degrés dans les murs ne se sentira pas à mains nues. Ceci dit, il y a des ponts thermiques dans toutes les constructions, car les ponts thermiques sont tout simplement les points de faiblesse de l'enveloppe thermique, et les fenêtres en sont des gros!


Qu'est-ce qu'un pont thermique?

Un pont thermique est une faiblesse dans l’enveloppe thermique : une zone où la valeur maximale d’isolation est interrompue par des éléments de structure, d’attache, ou autre, et donc une zone de déperdition de chaleur plus importante. Et avec la plupart des types d'assemblages muraux, nous n'avons guère d'autre choix que d'utiliser un matériau conducteur de chaleur pour l'ossature (bois, métal, béton). 

Il est préférable d’en tenir compte lors de la phase de conception pour obtenir la performance réelle des murs visée. Par exemple, la pose d'isolant R19 avec des montants en bois de 2" x 6" à 16" c.c.  donne une valeur équivalente à R16 en tenant compte des ponts thermiques. Cette différence sensible témoigne de la relativement faible conductivité thermique des montants de bois. La valeur R réelle ou « effective » d'un mur dans sa globalité est également influencée par la qualité et le nombre de fenêtres que vous installez.


Il est important de tenir compte de ces éléments qui altéreront la performance de l'enveloppe, car évaluer la performance énergétique d'un mur en négligeant de prendre en compte les ponts thermiques revient un peu à essayer de calculer le temps pour un trajet en automobile sans tenir compte des feux de circulation. Vos conclusions seront tout simplement trop optimistes. 


Consultez notre recueil de dessins techniques pour une bonne conception des murs, qui réduit les ponts thermiques.


Où se situent les ponts thermiques?

Les ponts thermiques qui provoquent d'importantes pertes de chaleur ne se limitent pas aux montants d'un mur. Ils comprennent un manque d’isolation, les discontinuités dans l'isolation dues à la présence de matériaux structuraux conducteurs (il faut savoir poser le bon isolant au bon endroit), les jonctions d'angles, le dessous des semelles de fondation, les portes et fenêtres, l'isolation mal posée (ponts thermiques de convection), les jonctions de dalles de béton aux murs et aux balcons, les ouvertures de service (ponts thermiques structurels) et les ponts thermiques de « pénétration » tels que causés par les poutres métalliques en l qui traversent les assemblages de murs.

Nous avons écrit un article complet sur les ponts thermiques des balcons, une problématique très importante dans les nouvelles constructions. Nous vous invitons à le consulter pour en savoir plus.


Comment éviter les ponts thermiques dans une maison?


Le calcul du flux de chaleur à travers l'enveloppe d'un bâtiment est beaucoup plus complexe que le calcul à travers les matériaux individuels, en particulier lorsque des composants hautement conducteurs comme l'acier ou le béton entrent dans la composition. Ainsi, la valeur R inscrite sur votre isolant indique ce dont il est capable, mais ses performances réelles dépendent de son positionnement dans l'assemblage final.

On voit par exemple que la valeur R d'un mur R50 chute à R15 lorsqu'il y a 20 % de ponts thermiques R4 dans le mur. Ce graphique montre surtout qu'il est inutile d'ajouter de l'isolant dans les murs sans d'abord se préoccuper des ponts thermiques.


Construire ou rénover sans ponts thermiques

  1. Soyez conscient de votre ossature extérieure. Une partie du bois utilisé dans l'ossature extérieure peut être éliminée en toute sécurité - les chevêtres sur les murs non porteurs, les montants redondants dans les coins, etc.

  2. Évitez les fixations métalliques.

  3. Posez un isolant en continu sur toutes les parois.

  4. Concevez votre mur de sous-sol de manière à ce qu'il soit mieux protégé contre l'humidité et les dégâts d’eau.


Alors que de nombreux ponts thermiques peuvent être évités grâce à une bonne conception et une exécution adéquate, certains peuvent être plus difficiles à gérer, à cause de leur fonction structurelle, par exemple. À des endroits comme les jonctions murs/planchers, les pertes par pont thermique peuvent être excessives.

Du côté des fixations pour isolants rigides, les vis et clous en métal peuvent créer d'importants ponts thermiques, comme le montre l’image suivante. Il est possible de pallier à ce problème en étanchéisant parfaitement les cloisons. Il existe aussi des éléments en plastique, des tapcons en polypropylène rigide, qui sont très efficaces pour éviter les ponts thermiques dans le béton et la maçonnerie au moment de fixer des panneaux d'isolation rigide aux murs.


Évitez d’utiliser les montants métalliques, préférez le bois

Les montants métalliques sont fréquents dans la construction résidentielle, mais ne donnent pas toujours de bons résultats :  la performance énergétique de l'enveloppe peut être sérieusement affectée si on remplace une ossature en bois par une ossature métallique. En effet, le métal conduit la chaleur si facilement qu'il n'y a guère d'intérêt à mettre de l'isolation de chaque côté. On estime que des montants métalliques avec des matelas dans les cavités peuvent réduire la performance globale de l'isolation de 60 à 70 %, voire plus.

Selon la Building Science Corporation, « la valeur R de montants d'acier de 6 pouces de profondeur installés à des centres de 16 pouces avec une isolation de la cavité de R-21 est réduite à R-7,4, une valeur représentant seulement 35 % de la valeur nominale ».


Source : EcoHabitation


La pose du pare-vapeur a pour objet de tenir la structure des maisons au sec. Mais au final, de cette pratique peut résulter un taux d’humidité trop élevé dans la maison et la structure. Il est plus que temps d’explorer des alternatives.


Pare-vapeur + air climatisé = risque d'humidité dans les murs

Voici un fait peu connu : un pare-vapeur en polyéthylène associé à une climatisation peut laisser se former de l'humidité dans les murs. La responsable? La condensation. Les conséquences? En boût de ligne, l'humidité, pouvant mener en bout de ligne à des moisissures. 


Si votre maison est assez récente, elle est probablement équipée d’un pare-vapeur en polyéthylène (c'est la norme, plutôt que l'exception). Dans ce cas, vous devriez éviter de climatiser à excès et mettre en place une stratégie alternative pour garder la maison au frais l’été et au chaud l’hiver. 


  1. Installez un ventilateur récupérateur d'énergie ou de chaleur (VRE ou un VRC), ce qui est obligatoire dans les maisons neuves. 

  2. Si c'est opportun, profitez des travaux de remplacement du revêtement extérieur pour installer un panneau isolant rigide continu à l’extérieur.


Car rappelez-vous: l’isolation est un investissement profitable (presque) à vie, contrairement à un système central coûteux et sophistiqué, qui nécessite de l'entretien régulier ou d'être remplacé. Voyons les explications de l’expert en science du bâtiment, Joe Lstiburek.

Pour Denis Boyer, il existe un remède simple pour limiter les risques de condensation interstitielle par temps chaud, et les dégâts qui en découlent. 


« Il faut simplement limiter le recours à la climatisation. En particulier, évitez de tenir dans votre maison un climat propice au confort d'un ours polaire en plein été (et le contraire en hiver!). Privilégiez plutôt des vêtements légers et gardez le thermostat à une température aussi élevée que possible, environ 25 °C ou plus, si votre corps le supporte facilement. Vous pourrez ainsi économiser beaucoup sur les frais de climatisation tout en prologeant la durée de vie de l'enveloppe du bâtiment. »


Pourquoi les vieilles maisons climatisées sont-elles en excellente condition, alors que les nouvelles pourrissent?

Il y a un siècle, les maisons étaient faites de pierres, de briques et de bois massif. Ces matériaux sont peu affectés par l'humidité ou étaient utilisés dans un environnement propice à sécher naturellement. Les maisons ainsi construites étaient alors mal isolées ; elles dévoraient l’énergie (bon marché), tout en aspirant une grande quantité d’air frais qui agissait pour assécher la structure. Ainsi, elles évacuaient l’humidité.


De l’énergie était consommée pour continuer à chauffer malgré les fuites d'air et tout allait bien (ou du moins le pensions-nous avant d’être mieux informés), pendant que les gens gardaient les pieds au chaud devant le feu de foyer.


De plus, les murs intérieurs des maisons étaient recouverts de plâtre, généralement posé sur un support en lattes, lequel nécessitait une humidité relative (HR) de plus 99 % avant de permettre la formation de moisissures. Avec les améliorations récentes apportées aux constructions nord-américaines, ces finitions ont été remplacées par les cloisons sèches, du gypse revêtu de papier qui ne demande que 80 % d’HR avant que la moisissure commencer à former des colonies.


Lorsque nous isolons et rendons nos maisons étanches, elles ne gèrent pas aussi bien l'humidité. Généralement, l'humidité y est emprisonnée dans les murs. Ajoutons également le fait que nous utilisons maintenant des produits de bois reconstitué, plus sensibles aux dommages causés par l’humidité, relativement au bois massif. Si vous pensez construire une maison avec des panneaux OSB « parce que tout le monde le fait », voyez ici pourquoi nous considérons que le petit coût supplémentaire du contreplaqué peut valoir la chandelle!

Attention à ne pas confondre pare-vapeur et pare-air: ces produits sont différents, et ne jouent pas le même rôle!


Alors, pourquoi les nouvelles maisons pourrissent-elles alors que les anciennes sont en bon état?

Vous l’avez deviné: parce que les maisons modernes emprisonnent l’humidité dans les murs derrière un pare-vapeur en polyéthylène! Il ne faut donc pas s’étonner qu’une maison avec des matériaux durables et très peu d’isolation et de nombreuses fuites d'air reste grosso modo dans le même état aujourd’hui, qu’il y a 100 ans, lors de sa construction. En tentant de se garder au chaud avec nos feux de foyers crépitants ou nos systèmes de chauffage radiant à eau chaude, nous séchions les maisons de l’intérieur. Mais il ne faut pas non plus s'étonner si, pour diverses raisons, on n’a pas pu continuer à construire ainsi.


Est-ce une solution de ne plus isoler?

  • Non, il n’y a pas assez d’énergie disponible pour ça. En plus, ça coûte cher...

Est-ce que la solution est de ne plus utiliser de matériaux en bois composite?

  • Non, il n’y a pas assez d’arbres pour ça. Et c'est quand même bien pratique.


Ce que nous devons faire, c’est de comprendre le phénomène et adapter notre façon de concevoir les murs pour gérer efficacement l’humidité!


Comme la plupart des maisons neuves en Amérique du Nord sont maintenant équipées de climatisation, la première étape, et la plus importante, consisterait à ne plus inclure de pare-vapeur en polyéthylène dans les murs, sauf dans les climats extrêmement froids, ou encore de changer leur position dans l’assemblage mural.


Les barrières de vapeur qui ne laissent passer aucune humidité fonctionnent parfaitement bien en hiver et, avant l’ère des airs climatisés et des murs très bien isolés, elles étaient plutôt inoffensives en été. Mais comme les maisons sont maintenant mieux isolées et mieux refroidies lors des mois les plus chauds, le pare-vapeur fini par être du mauvais côté du mur en été!


Si vous vivez dans un pays à l’hiver sans fin, un pare-vapeur en polyéthylène posé à l’intérieur est une excellente idée. Mais au Canada et sur la côte Est des Etats-Unis, nous semblons oublier les quelques mois chauds et humides annuels, qui sont toutefois bien présents.


Les champignons ont besoin de beaucoup d’énergie pour gruger un bois massif, et nous leur avons simplifié la tâche en créant un buffet virtuel de matériaux faciles à digérer. L’ajout d’un pare-vapeur en polytène dans le mélange crée une atmosphère dinatoire 5 étoiles.

Composition de mur pouvant se déteriorer facilement : contreplaqué > OSB > panneaux rigides > panneaux de particules > papier.


Aujourd’hui, pour construire les structures de nos maisons, nous utilisons souvent des produits en bois reconstitués qui ont été réduites en morceaux minuscules et maintenus ensemble par des colles qui peuvent être ramollies encore plus grâce à la vapeur qui migre jusqu'au pare-vapeur et à la condensation en gouttelettes d’eau qu’il permet.

En hiver, les niveaux d’humidité relative à l’intérieur des maisons étanches à l’air peuvent augmenter considérablement en l’absence d’un système de ventilation adéquat. La combinaison de cette humidité et des surfaces froides, provoquées par les ponts thermiques dans les cloisons, expose la surface des panneaux de gypse à un risque important de condensationà la surface du mur, avec des conséquences néfastes en perspective.


L’environnement intérieur des maisons a considérablement changé au cours des dernières décennies, ce qui pose de nouveaux défis de conception de l'enveloppe. Et malheureusement, le code du bâtiment a souvent échoué à suivre ce rythme. Les mesures de contrôle de la vapeur qui visaient originellement à empêcher les murs de s'imbiber d'eau l'hiver, les empêchent maintenant de sécher en été. Nous savons comment construire les murs, mais dans de nombreux cas, les organismes derrière les Code et réglementations n’ont pas effectué les mises à jour nécessaires.


Joe Lstiburek a laissé une marque indélébile sur les codes du bâtiment aux États-Unis et, à notre avis, ils s’en tirent bien mieux qu’ici. Le Canada n’a pas été aussi chanceux et sa frustration à l’égard du Code national du bâtiment était manifeste à la conférence à laquelle j’ai assistée. Avec un peu de chance, nous verrons peut-être des changements dans l’utilisation future du pare-vapeur et dans l’assemblage des murs, ou dans l’adoption d’un apprêt retardateur de vapeur à appliquer simplement sur la peinture. Il en résultera des logements mieux construits, mieux adaptés à notre climat et à notre mode de vie, et surtout, plus durables et plus résistants.


L'avis d'Écohabitation

Pour Benjamin Zizi, conseiller énergétique chez Écohabitation, Joe Lstiburek a encore une fois totalement raison : « Effectivement, le poly est un pare-vapeur efficace à 100% en hiver. Mais, si on climatise en été, il est alors posé du mauvais côté. C'est pour ça qu'il vaut mieux mettre un retardateur de vapeur, et idéalement vers le milieu du mur pour qu'il reste chaud en été et en hiver, et ainsi éviter la condensation tout en permettant le séchage. C'est pour ça que j'aime particulièrement la coupe de mur de la maison Edelweiss. C'est une solution vraiment élégante! En fait, dans un jeu de cartes, la coupe de mur d'Edelweiss serait pas mal le joker pour gagner dans toutes les situations... ».

La coupe de mur Edelweiss est présentée à la page 11 du guide Dessins techniques - Recueil de coupes pour les nouvelles constructions durables, disponible pour les membres pros. 


Pour en savoir plus, vous pouvez également regarder le guide vidéo (en anglais) de l’assemblage d’un mur LEED Platine sur la chaîne Youtube d'Ecohome.

Une grande partie de ce qui précède est inspirée par une conférence donnée en avril 2014, à Barrie, en Ontario, par Joe Lstiburek, de la Building Science Corporation. Il simplifie les idées complexes des maisons modernes à haute efficacité, et ce, avec un flot ininterrompu de phrases trop comiques pour ne pas les inclure dans ce texte. Surtout qu’elles contribuent à faire passer le message!


Source : EcoHabitation


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