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La géothermie est efficace et fait rêver, mais le coût du système est élevé. Des subventions pour l'installation d'un système de géothermie ou pour le remplacement de la thermopompe d'un système existant sont disponibles!


Prix indicatifs et économies

Le coût d'un système de géothermie au Québec peut varier grandement en fonction de plusieurs facteurs, notamment la taille de la maison, le type de système choisi et l'entreprise d’installation. En général, pour une maison de taille moyenne, on peut s'attendre à ce que le coût d'un système de géothermie soit entre 20 000$ et 60 000$. Il est recommandé de contacter plusieurs entreprises et de demander des devis pour obtenir une estimation plus précise des coûts selon votre terrain et le modèle choisi. Il existe différents types de systèmes de géothermie : les systèmes à boucle fermée verticale, à boucle fermée horizontale, à boucle ouverte et à puits à colonne permanente. Les plus répandus au Québec sont ceux à boucle fermée verticale.


Le système de géothermie permet d’économiser jusqu'à 60% des coûts reliés au chauffage en comparaison à un système électrique classique, puisqu’il consomme beaucoup moins d’énergie. Il contribue ainsi à réduire l'utilisation d'énergie en période de pointe : il s'agit donc d'une source de chauffage écoresponsable!​​​​​


L’aide financière pour la géothermie

En ce qui concerne les subventions, plusieurs options sont offertes, que ce soit pour les maisons unifamiliales, les duplex, les triplex ou les immeubles à logements.

Le programme Rénoclimat offre une aide financière pour l'installation d'un système de géothermie. Le montant peut varier en fonction de plusieurs facteurs, mais il peut aller jusqu'à 5 365$ pour l’installation d’un système géothermique complet (nouvelle thermopompe et nouvelle boucle) conforme à la norme CSA C448.2-0. Pour le remplacement d'un système géothermique existant par un appareil conforme à la norme CSA C448.2- 02, le montant admissible est d’un maximum de 2 150$. 

Si votre système de chauffage actuel est alimenté au mazout ou au propane et que vous souhaitez le remplacer par de la géothermie, le programme Chauffez Vert offre une subvention pour vous encourager à le substituer. Le montant alloué peut s’élever jusqu’à 1 275$ si vous utilisez le mazout léger et à 850$ pour le propane. 

Le programme LogisVert, quant à lui, propose l'aide financière la plus avantageuse pour l'installation d'une thermopompe géothermique. Le montant est variable, mais il peut représenter jusqu’à 45 000$ ou 75% des coûts. Grâce à cette subvention, les ménages déboursant plus de 3 000$ annuellement en énergie verront leur investissement rentabilisé en moins de 10 ans, puisque la géothermie leur permettra réduire ce montant à 1 500$. Sans cette aide financière, cela peut prendre plus de 20 ans avant que l'installation d'un système de géothermie soit rentable, malgré les économies d'énergie. Il s'agit donc d'une offre extrêmement intéressante, qui vient complètement redessiner l'avenir de la géothermie.

Attention, toutefois, car vous ne pouvez bénéficier à la fois de l’aide financière de Rénoclimat, de Chauffez Vert et du programme LogisVert. 


Et ça dure combien de temps ?

Le système géothermique a une longue durée de vie : jusqu’à 20 ans pour la thermopompe géothermique et 50 ans pour le circuit sous-terrain!

L’entretien est cependant crucial : il faut nettoyer les filtres mensuellement.

«Selon des études effectuées au Manitoba, si les filtres du système géothermique ne sont pas nettoyés mensuellement, l'économie d'énergie permise par la géothermie, qui peut dépasser les 60%, chute sous les 30%», rappelle André Fauteux, formateur expert chez Écohabitation.


Source : EcoHabitation

Les inspections en bâtiments Laliberté

 
 

Cette question vous interpelle ? Nous y avons répondu de nombreuses fois au travers de nos actualités et de notre service d’assistance en ligne, mais le phénomène semble toujours ambigü. On refait donc le point sur la question.


Pourquoi ai-je du ruissellement dans mes fenêtres malgré le fait que mon taux d'humidité soit bon ? La mauvaise installation des portes et fenêtres peut-elle entraîner des problèmes en hiver ? Pourquoi ai-je de la condensation dans mes fenêtres ?  Vous êtes nombreux à faire face à ces réalités. Mais est-ce que c'est grave ?


Problématique, la condensation ?


La condensation n’est pas un si gros problème en soi, mais il faut tout de même s’en soucier, surtout lorsqu’elle survient au niveau des fenêtres.

  • Elle empêche la fenêtre de remplir sa fonction première : voir à l’extérieur. Une fenêtre qui ne remplit pas son rôle, c’est tout simplement avoir installé un gros pont thermique dans son mur, sans les avantages !

  • Elle empêche le soleil d'entrer. Côté sud, la fenêtre est une porte d’entrée pour les rayons du soleil qui éclairent et chauffent la maison. En hiver, quand les besoins de chauffage et d’éclairage sont plus importants, il ne faut pas bloquer les apports d’une fenestration bien conçue.

  • Elle peut causer des dégâts d’eau sur le cadre de la fenêtre. Cela peut altérer sa durabilité (peinture, corrosion, etc.) et créer de la moisissure ou des champignons.


Par ailleurs, la condensation peut se former sur d’autres surfaces froides de la maison : la tuyauterie, les portes, les murs extérieurs et la toiture. Ainsi, si la condensation apparaît en permanence sur vos fenêtres ou si vous observez des taches d’humidité dans la maison, cela peut cacher des problèmes beaucoup plus graves pour votre santé et pour l’intégrité de votre maison : elle peut devenir un terrain favorable pour la « charmante » prolifération de contaminants et de problèmes de santé : bactéries, virus, champignons, moisissures, mites, acariens, rhinites, asthme, etc.


C’est quoi, la condensation ?

C’est de l’air chaud chargé en vapeur d’eau (humidité) qui entre en contact avec une surface suffisamment froide pour qu’il atteigne son point de rosée, pour qu’il « condense » (l’humidité contenue dans l’air passe de l’état gazeux à l’état liquide). Un peu à l'image de cette eau qui se forme sur votre verre de sangria dégusté l'été en terrasse.

Simple non ?


Sachant cela, on peut déterminer comment la limiter, cette condensation : en augmentant la température des surfaces les plus froides de la maison, ou bien en diminuant le taux d’humidité relative de l’air. Et on fait ça comment, exactement ?


Réduire le taux d'humidité de l'air

Les différentes étapes à suivre :

  1. On surveille ! Il est possible de se procurer un hygromètre et de vérifier que le taux d’humidité dans la maison ne dépasse pas les 40 % (en hiver). Si on a la chance d’avoir un échangeur d’air muni d’une commande déshumidistat, celle-ci se charge de la surveillance à notre place et il suffit de bien la régler.

  2. On réduit ! Si on découvre que le taux est plus élevé, on limite la durée de nos douches, on évite de faire sécher des vêtements à l’intérieur (oui, les cordes à linge peuvent fonctionner même en hiver !) et on n’oublie pas le couvercle sur nos casseroles, pour limiter l’évaporation.

  3. On évacue ! Si le taux est toujours trop élevé, on s’assure de faire un bon usage de notre hotte de cuisine, de la sécheuse et des ventilateurs d’extraction dans les salles de bain. Pour ces derniers, un fonctionnement après les douches est nécessaire pour bien évacuer, il est possible d’installer une minuterie ou bien un hygrostat automatique pour le faciliter. Si malgré cela le taux d’humidité reste élevé, un déshumidificateur pourrait aider. 


Pour certaines maisons existantes, il est possible que beaucoup d’humidité s’infiltre par le sous-sol. Dans ce cas, des rénovations plus importantes pour limiter les infiltrations d’eau ou d’humidité seraient à envisager. Vous pouvez visionner cette vidéo sur la qualité de l'air des sous-sol, qui explique le phénomène, l'apparition d'efflorescence, la provenance des fameuses odeurs de sous-sol, et qui présente des moyens simples de s'en débarasser. 


Augmenter la température des surfaces les plus froides dans la maison

Pour une maison existante, pas facile... À moins d’envisager des rénovations de l’enveloppe ou bien l’installation d’un échangeur d’air, privilégiez les mesures de régulation de l’humidité ci-dessus. La bonne nouvelle pour le taux d’humidité relative (mais pas pour votre facture énergétique) est que votre enveloppe est sûrement une passoire au niveau des infiltrations d’air : les vieilles maisons sont donc souvent aussi celles qui ont des problèmes d’air trop sec.

Pour une nouvelle maison, la clé réside dans la conception. Il s’agit de :


Il se peut que vous ayez fait tout cela en respectant les normes les plus élevées, sans failles dans la construction, mais que vous ayez toujours des problèmes de condensation sur les fenêtres.


À cause des récents grands froids, c’est ce que l’on nous a rapporté sur de nombreux projets neufs avec des caractéristiques de conception plutôt exemplaires. On l’a aussi expérimenté dans nos propres bureaux, récemment construits. Le point commun à tous les projets est le matériau des fenêtres, à savoir l’aluminium. En effet, malgré certaines qualités esthétiques des fenêtres en aluminium qui les font aimer des architectes, et des qualités certaines de solidité pour les larges pans de fenestration, il reste certain que l’aluminium est un matériau très conducteur, et va donc offrir une surface plus froide que les autres matériaux.


Dans nos nouveaux bureaux, il s’est avéré en plus que les fenêtres battantes étaient mal ajustées et que le calfeutrant écrasait mal. Après réglage, le problème a été à priori réglé et nous attendons les prochain grands froids pour le confirmer. Dans les autres projets, certaines fenêtres fixes présentaient beaucoup de condensation, mais des porte-patios d’une fabrication différente n’en présentaient pas.


La conclusion si vous optez pour des fenêtres en aluminium ? Vérifiez bien le réglage de vos fenêtres ainsi que la qualité de fabrication de celles-ci.


Source : EcoHabitation

Les inspections en bâtiments Laliberté

 
 

Il suffit d'une brèche de la taille d'une pièce de dix sous et c'est la porte ouverte aux insectes, volatiles et autres nuisibles. Trouvez ici des solutions pour prévenir (ou guérir) votre maison d'une invasion inopportune, sans poison !


Loin de vouloir éloigner les espèces vivantes de nos environnements, on souhaite néanmoins les empêcher de causer des dégâts aux habitations. En effet, les ravageurs, insectes, parasites et autres nuisibles peuvent venir se nicher dans les bâtiments et causer d'importants dommages à la structure, aux isolants, aux fils et à l'étanchéité, affectant la durabilité de la maison. Voici donc quelques mesures à mettre en place pour éviter d'être envahi, puis des idées pour se débarrasser, de manière non toxique et plus naturelle, des souris, mulots, ratons, guêpes, fourmis, termites, hirondelles, chauve-souris, coquerelles et puces de lit.


Les rongeurs représentent une nuisance importante, voire un danger dans les systèmes d'irrigation et autres entrées et systèmes électriques.

Pose et installation approximatives, dégradations dans le temps... Les revêtements extérieurs et les toits sont souvent sujets à l'infiltration de nuisibles. Les guêpes et autres insectes volants ont tendance à faire leur nid dans ces petites cavités de l'enveloppe.


Les fondations ne sont pas épargnées : les termites sont des menaces potentielles.


Comment éviter que les ravageurs entrent dans la maison


Voici des éléments très simples à mettre en place pour éloigner les nuisibles (rongeurs, insectes, coquerelles, etc.) de l'habitation :

  1. Conserver tout le bois à au moins 300 mm (12 pouces) au-dessus du sol.  Si vous entreposez du bois de parement, des boiseries, du bois de structure, prenez le temps d'installer des tréteaux ou des supports suffisamment élevés pour les déposer vos matériaux.

  2. Étanchéiser les fissures, joints, points de pénétration, extrémités et points d'entrée avec des produits de calfeutrage. Lorsqu'il est impossible de calfeutrer ou d'étanchéiser une ouverture, pour les clapets et sorties de ventilation par exemple, installer des grilles résistantes à la corrosion et aux rongeurs (en cuivre ou en acier inoxydable).

  3. N'inclure aucune connexion bois-béton ou séparer toute connexion extérieure bois-béton (p. ex., montants, supports de terrasse, limons d'escalier) avec des fixations ou séparateurs en métal ou en plastique :

    1. Mettre une moustiquaire métallique à la jonction du mur de fondation et de la structure de bois pour bloquer les fourmis)

    2. Protéger l'isolant de la fondation exposée d'une couverture résistante à l'humidité et à l'épreuve des parasites (p. ex., panneau de fibrociment, grille galvanisée contre les insectes, treillis pour stuc).


  4. Au moment de l'aménagement paysager, planter les plantations matures à au moins 600 mm (24 pouces) de l'habitation, car elles peuvent attirer les insectes. On créera pour ce faire une bande de propreté : de la pierre concassée ou de rivière sur 600 mm (24 pouces) tout autour de la maison. Cette mesure limitera par le fait même les éclaboussures sur les murs et réduira les risques que l'eau et l'humidité n'atteignent les fondations.

  5. Traiter toutes les matières cellulosiques avec du borate au moins juqu'à 1 mètre (3 pieds) au-dessus de la fondation. (p. ex. l'ossature de bois, les produits de bois composite et de bois d'ingénierie, etc.)

  6. Choisir des revêtements extérieurs résistants aux insectes et autres rongeurs : la brique, le métal, sans oublier le revêtement de cèdre, dont les résines naturelles agissent comme barrière insecticide fongicide, ou encore le revêtement de bois carbonisé, qui repousse les termites et autres insectes peu amateurs de bois brûlé.

  7. Lors de l'installation d'un nouveau revêtement extérieur, que ce soit pour une maison neuve ou la rénovation d'une maison, vous pouvez mettre en place des mesures pour empêcher l'intrusion des nuisibles. Suivre les programmes LEED ou Novoclimat. Ils encouragent tous deux un scellement du bâtiment qui évite l’introduction de nuisibles dans le bâtiment


Protéger la maison des termites


Les termites créent de petits tunnels de boue pour survivre même à des températures froides, de sorte que les propriétaires dans les zones à risque devraient garder un œil sur les lignes de boue dans les sous-sols, les garages et autour de la maison. Dans les zones à faible risque, tel que c'est le cas au Québec, appliquez une ou plusieurs des mesures suivantes :

  1. Mettre une couche étanche de sable ou de terre de diatomées autour de la maison.

  2. Installer de très fines mailles d'acier pour contrôler les termites.

  3. Installer un dispositif non toxique qui piège les termites.

  4. Utiliser des matériaux non cellulosiques pour l'ossature murale (c. à d. des matériaux qui ne sont pas en bois ni en paille). La laine de roche semble avoir de meilleur résultats que la mousse. Il n’existe pas de documentation concluante à cet effet, mais la théorie est que la fibre de roche coupe l’exosquelette de la termite, alors que la mousse fourni un environnement propice à la création de tunnels.

  5. Utiliser des murs de fondation en béton ou des murs de maçonnerie dont le rang supérieur est fait de blocs de liaison pleins ou de blocs remplis de béton.

  6. Le bois humide fournit un excellent repas pour les termites; il est donc important de réparer les fuites et dommages créés par l’humidité, cela aidera à prévenir leur pénétration. Garder le bois à au moins 8 pouces de distance du sol évitera également que celui-ci soit saturé d’humidité.

Si une colonie s'établie, il faudra faire venir un exterminateur professionnel.


Prévenir les fourmis charpentières

Les fourmis charpentières aiment, comme les termites, le bois humide. Si vous avez repéré des fourmis charpentières, c'est probablement que des problèmes d’infiltration d’eau se sont déclarés à cause de fuites d’air. L’air chaud s’échappant de la maison en hiver se condense au niveau des ouvertures et laisse des traces d’humidité sur le bois. À moins d’éliminer les sources problématiques après l’extermination, les fourmis reviendront. Il faut donc absolument trouver et régler le problème.


Se débarrasser des ravageurs qui ont réussi à entrer dans les bâtiments

Voici une liste des envahissants les plus fréquents dans les habitations et quelques idées pour s’en débarrasser, de manière non toxique et plus clémente. Bien entendu, toutes les actions prévues pour faire face aux invasions peuvent présenter des risques pour la santé et la sécurité des occupants, il faut donc évaluer raisonnablement votre intervention avant de passer à l'action... Nous recommandons d'ailleurs de faire appel à des spécialistes de traitement des ravageurs, insectes, parasites et autres nuisibles, même pour les solutions qui paraissent anodines. SI vous utilisez du poison, rappelez-vous que l’exposition à ces produits peut déclencher de nombreuses maladies telles que des cancers, des malformations et des problèmes d’infertilité ou neurologiques.


Se débarasser des souris, rats et écureuils


En plus de leur vacarme nocture, les rongeurs peuvent endommager les cadres, le câblage et l’isolation. Ils peuvent également transporter des maladies. L'élimination de la source de nourriture de ces indésirables aidera assurément. Mais si les souris, rats ou écureuils se sont reproduits, il se pourrait que cela ne suffise pas à éradiquer le problème. Vous devrez faire appel à un professionnel qui fera une inspection minutieuse du périmètre afin de trouver les entrées et bloquer les ouvertures. S’il y a des points d’entrées, il est possible de poser des portes à ouverture à sens unique qui laissent sortir les rongeurs mais freinent leur entrée.

Les pièges à ressort ou les pièges électroniques offrent habituellement une solution rapide pour les rongeurs, mais ils ne seront efficaces que s’ils sont posés au bon endroit et correctement appâtés. Il suffit de déposer du beurre d’arachide au fond de la cage pour obtenir d’excellents résultats. Les pièges destinés à capter l’animal en vie fonctionnent aussi très bien ; ce genre de piège se vend généralement sous forme de petite boîte dans toute les quincailleries. Une porte se déclenche automatiquement emprisonnant le rongeur à l'intérieur. Par contre, le sortir peut s’avérer une lourde tâche, surtout pour les personnes sensibles, et vous devrez libérer la souris loin du lieu d’habitation.


Le cas particulier de la souris


Un piège fait maison efficace consiste à mettre un fil rigide ou un bâton à travers une cannette ou une boîte de conserve, et de déposer le tout sur un seau, entaillé de sorte que le fil ou le poteau reste en place. Vous pouvez aussi percer un trou dans le côté du seau et glisser le poteau ou le fil à l’intérieur. Enduisez la boîte de conserve de beurre d’arachide, ou autre appât, et posez une rampe au bord du seau. La souris roulera sur l’appât et tombera dans le fond du bac. Vérifiez le piège régulièrement.


Sortir une souris de la maison est plutôt aisé, mais la tenir éloignée est une autre histoire. Ces envahisseurs peuvent se faufiler au travers de trous minuscules, il faut donc faire une inspection méticuleuse de la maison, particulièrement aux jonctions entre le revêtement et la fondation, les soffites et les toits, et autour des fenêtres. Les souris sont sensibles à un certain type d'odeurs fortes. Si vous trouvez des points d’entrées que vous ne voulez ou ne pouvez pas boucher, vous pouvez tenter de les dissuader avec une huile de menthe poivrée. 


Le cas particulier du rat


Ces rongeurs peuvent entrer par les égouts via la tuyauterie, et même via vos toilettes, en plus des autres points de pénétration typiques aux rongeurs. Si vous avez des rats, la première chose à faire sera donc de procéder à un test de fumée, afin de voir s'il y a des conduits vides par lesquels ils peuvent s'engouffrer. 

Pour éviter de tuer d’autres animaux sauvages et le chat du voisin, évitez d'utiliser des poisons, ammonique et boules de naphtaline, et si vous le faites, ils ne doivent jamais être utilisés à l’extérieur.


Se débarrasser des coquerelles


Cafard, coquerrelle, blatte... Cette bestiole aux noms nombreux n'est pas dangereuse, quoiqu'elle puisse transmettre des maladies et émettre des odeurs désagréables. De plus, elle peut se reproduire très rapidement et est non hygiénique. Elle aime le sucre, la chaleur et l'humidité.  Certaines personnes sont également allergiques. Plusieurs raisons de s'en débarasser rapidement. Si des jouets ou objets sont infestés, il suffit de les nettoyer, de les congeler dans un sac scellé pendant au moins 24 heures, ou encore d'utiliser des pièges collants. Si vous êtes infestés, mieux vaut contacter des experts. 


Lutter contre les punaises de lit


Il faut éviter d'abord éviter de laisser entrer les punaises de lit. Comment ? En choisissant avec précaution les matériaux et meubles, notamment quand ils sont récupérés. Si vous en avez dans la maison, il existe des traitements 100% écologiques et durables, qui n'impliquent pas de produits chimiques, qui ne sont pas nocifs pour les animaux domestiques et qui peuvent être pulvérisés sur les tissus ou les surfaces dures. Certifiés par le MDDELCC, des biopesticides (des champignons qui agissent comme des virus pour ces punaises) et des radiateurs de chaleur électriques sont maintenant disponibles pour éliminer cette bestiole vraiment nuisible. Il y a même des options de maître-chien maintenant, qui peuvent déceler leur présence !


Éliminer les chauves-souris du grenier


Est-ce que les chauve-souris sont dangereuses ? Nous dirions plutôt qu'elles sont géniales! Elles mangent des insectes et constituent une partie inestimable de l’écosystème. Si vous avez une chauve-souris dans la maison, elle y est probablement entrée par inadvertance. La bonne chose à faire serait de l’aider à en sortir vivante. Si elle revient, il est possible qu’elle ait décidé d’y habiter, peut-être même avec d’autres. Trouvez les entrées et bouchez-les!

Pour faire sortir une chauve-souris, ouvrez d’abord les portes et les fenêtres. Pouvant sentir les mouvements d’air, elles utiliseront sans doute ce moyen pour s’échapper. Si cela ne fonctionne pas, essayez de la contenir dans une seule pièce. Si la chauve-souris est en vol ou en arrêt, il est possible de la capturer avec un filet à pêche. Si vous n’avez pas de filet, vous pouvez toujours la capturer avec un simple drap de lit. Il suffit d'intervenir lorsqu’elle est immobile. Contrairement à la croyance populaire, les chauves-souris ne sont pas agressives. Elles ont toutefois des dents pointues et elles se défendront si elles se sentent menacées. Il n’est donc pas recommandé de tenter de les attraper vous-même mains nues, mais si vous vous sentez assez courageux, rappelez-vous qu’elles pourraient être porteuses de maladie, et portez des gants épais.Et si vous vous faites mordre, consultez un médecin!

Se débarrasser des charpentières et autres fourmis communes

Malheureusement, trouver et détruire un nid de fourmis charpentières n’est pas une tâche facile ; elles peuvent se nicher loin de la maison, il est donc difficile de les pister au travers du jardin et dans les bois environnants.

Pour éviter les poisons, recommandables pour leur efficacité, mais par pour leur impact environnemental, essayez de mélanger 2/3 de tasse d’acide borique mélangée avec 1/3 de tasse de sucre blanc. C'est la recette la plus biologique que nous avons trouvée. Trouver et sceller le point d’entrée des fourmis en vaut l’effort, mais il peut s’agir d’un point d’entrée parmi plusieurs autres. Si les fourmis aiment les collations que vous leur laisser (miettes, par exemple), elles reviendront. Nettoyer les sols et surfaces régulièrement aidera à prévenir leur retour.

Malgré cette solution temporaire, un appel à l’exterminateur s’impose.


Se débarrasser des mouches à fruits


Même si les mouches à fruits sont nettement moins menaçantes pour l'intégrité d'un bâtiment, ils représentent tout même une belle source d'irritation ! Se débarrasser des fruits pourris est un bon départ pour ralentir la croissance des mouches. Mais une fois installées chez vous, elles trouveront généralement assez facilement de quoi se nourrir et survivre.

Un piège à mouches est facile à faire: il suffit de mettre quelques morceaux de fruits au fond d’un bocal (bons résultats avec des pêches et des citrons), de recouvrir le bocal de film plastique maintenu par un élastique, et de percer quelques trous dans le haut. Elles trouveront un moyen d’entrer, et ne pourront ressortir. Le piège au vinaigre avec un cône de papier posé à l'envers fonctionne très bien, surtout si l'embout du cône est assez petit. Attention toutefois à changer le piège régulièrement, sinon il deviendra un incubateur pour de nouvelles larves.


Supprimer les guêpes et les abeilles


Nous ne préconisons pas de tuer les guêpes et les abeilles indistinctement puisqu'elles remplissent leur  fonction importante de pollinisateurs. Mais parfois, guêpes et abeilles doivent être extraits de leur nid, surtout si elles se trouvent dans des zones où vous circulez. Certaines personnes sont mortellement allergiques et savent se tenir à l'écart, mais d'autres peuvent ne pas savoir qu'elles sont allergiques, ce qui fait qu'elles courent un plus grand risque qu'il n’y parait.


Si vous trouvez un essaim d'abeille, c'est sûrement que ce groupe s'est isolé de sa ruche d'origine, devenue trop petite ! Avant de tenter de les chasser, contactez une association spécialisée dans l'apiculture urbaine (comme Miel Montréal) ou même un apiculteur de la région. Ils connaissent des techniques pour attirer les abeilles sans heurt, et pourront leur donner une nouvelle maison en lieu sûr.

Dans le cas de petits nids de guêpes, il est possible de pulvériser du poison tout en gardant une bonne distance du nid, mais le risque est grand. Nous ne le recommandons donc pas (idéalement, faites affaire avec un professionnel), mais si vous décidez de prendre les choses en main, assurez-vous d’abord que vous êtes bien protégé avec un filet sur votre tête que vous portez des vêtements épais, bien fermés aux ouvertures – rentrez les pantalons dans les chaussettes et scellez vos manches sur vos gants. Nous conseillons aussi de procéder de nuit, alors que les guêpes et abeilles dorment à l’intérieur. Enfin, soyez toujours prêt à décoller rapidement au besoin! Une fois le nid vide, il est recommandé de le laisser sur place. Il dissuadera d’autres colonies de venir s’installer. Profitez-en pour sceller toutes ouvertures et points de pénétrations possibles.


Libérer les oiseaux pris dans la maison


Les oiseaux ont tendance à entrer dans la maison par le poêle à bois. À la recherche d'un endroit clos où faire son nid, un oiseau peut tomber dans la cheminée en l’explorant. Dans ce cas, il se pourrait ainsi que l’oiseau soit couvert de cendre. Si c’est le cas et que vous ne faites pas appel à un professionnel, vous devez agir comme on le ferait avec une chauve-souris.

Mettez des gants, isolez le volatile dans une pièce et capturez-le avec un grand drap de lit ou un filet, puis contactez un centre local de protection de la faune. Ils seront peut-être en mesure de vous aider. Dans tous les cas, gardez toujours les portes des poêles et cheminées fermées lorsqu’ils ne sont pas utilisés.


Finalement, évitez les ratons dans vos poubelles

Si des ratons laveurs se promènent sur votre terrain, gardez tout résidu de viande au congélateur jusqu’au jour de collecte du composte ou des déchets. Verrouiller la poubelle est évidemment une action en tête de liste. De plus, les ratons n’aimant pas les aliments épicés, mettre du poivre de Cayenne à proximité peut aider à les dissuader.


Source : EcoHabitation


 
 

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