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Photo du rédacteurInspection Laliberté

TOP 3 DES MEILLEURES PRATIQUES POUR UN SOUS-SOL EN CLIMAT FROID

Pour faire faire aux défis incontournables des fondations: humidité, fluctuation des nappes phréatiques, chocs thermiques


Les sous-sols sont généralement sous isolés ou pas isolés du tout et, lorsqu’ils le sont, ils ont presque toujours de l’humidité emprisonnée dans leurs murs. Cela conduit à de la condensation, puis à la croissance de moisissures. La matière organique présente dans les sous-sols (montants de bois et gypse, par exemple) finit plus souvent qu’autrement en décomposition. Ce phénomène qui arrive presque invariablement au cours de la vie d'une maison, voilà pourquoi la construction sur dalle est une option préférable, lorsque la topographie le permet.


Pour un projet de construction en milieu urbain ou en pente, Écohabitation vous présente ici trois assemblages muraux qui sont, selon nous, les mieux conçus et les plus durables. Ils limitent l’infiltration d’humidité tout en permettant à l’eau contenue dans les matériaux de construction de s’échapper, sans causer de dommages au bâtiment et ce, pour toute sa durée de vie.


Mode d’emploi.

Nous conseillons dans tous les cas de doubler les valeurs R recommandées par le Code de construction. Mieux vaut donc viser R34 pour les murs de fondations.


Top 3 des meilleures pratiques pour isoler en climat froid


1. ISOLER PAR L'INTÉRIEUR

La méthode:

  • Panneaux rigides polystyrène expansé

  • Un mur de 2x4 avec des matelas de laine de roche insérés dans ses cavités

  • Une cloison sèche avec une finition de peinture au latex (agit comme frein à la vapeur)

L’isolation du sous-sol par l’intérieur constitue généralement l'option la moins chère et la plus courante. Cette méthode permet de traiter plus facilement les problèmes thermiques qui peuvent survenir à la jonction des murs, ainsi qu’à la jonction des semelles et des murs de fondation.


N.B. Pour cette méthode d’isolation, il est impératif d’avoir une protection extérieure adéquate contre l’humidité, sans quoi elle pourrait migrer vers l'intérieur. La laine de roche n'est pas sensible à l'humidité, mais la situation pourrait entrainer une demande en chauffage ou en climatisation supplémentaire. Un déshumidificateur peut aider à maintenir un niveau d'humidité adéquat.

Consultez la procédure complète, étape par étage, dans notre Guide d'isolation du sous-sol par l'extérieur pour éloigner l'humidité et éviter les moisissures, ainsi que les conseils préconisés pour imperméabiliser les murs et semelles de fondations.


2. ISOLER PAR L'EXTÉRIEUR

La méthode:

  • Des panneaux de fibrociment et du crépi au-dessus du sol

  • 4 pouces de polystyrène expansé*

  • Une membrane élastomère et/ou un tapis de drainage en plastique alvéolée.

Éviter l'utilisation seule d'un enduit goudronné car celui-ci n'est pas résistant aux mouvements. Si le béton craque ou bouge, une infiltration est possible. L’isolation des murs de fondation par l’extérieur est moins fréquente, en raison de coûts plus élevés que cette méthode peut entraîner. Cependant, en isolant les murs de sous-sol par l’extérieur, il est possible de prévenir l'exposition des murs au cycle gel/dégel saisonnier, un « choc thermique » qui peut provoquer la fissuration des fondations. Cette pratique permet également de garder le béton au chaud, en été. Par exemple, si l’air ambiant est à 23ºC et que le béton n’est pas isolé, il peut atteindre un point de rosé, ce qui augmente les risques de condensation à sa surface. Finalement, cette pratique permet aussi de libérer de l’espace dans les pièces de vie.


Consultez la procédure complète, étape par étage, dans notre Guide d'isolation du sous-sol par l'intérieur pour éloigner l'humidité et éviter les moisissures.


3. ISOLER PAR L'INTÉRIEUR ET L'EXTÉRIEUR : LA MEILLEURE PRATIQUE

La méthode:

  • Des panneaux de fibrociment et du crépi au-dessus du sol

  • 3 pouces de polystyrène expansé* (2" peuvent suffire, mais 3" est l'idéal)

  • Une membrane élastomère et/ou un tapis de drainage en plastique alvéolée.

  • 2 pouces d’isolant en panneau - laine de roche ou polystyrène expansé* - posé contre le mur de béton intérieur

  • Un mur de 2x4 avec des matelas de laine de roche insérés dans ses cavités

  • Une cloison sèche avec une finition de peinture au latex

Éviter l'utilisation seule d'un enduit goudronné car celui-ci n'est pas résistant aux mouvements. Si le béton craque ou bouge, une infiltration est possible.

L’isolation des murs de fondation par l’intérieur et l’extérieur est une méthode peu répandue, compte tenu des coûts associés. Il s'agit toutefois de la meilleure pratique, et de loin. Elle permet d’obtenir des niveaux de performance et de durabilité optimaux, ce qui réduit les pertes de chaleur et les coûts associés. En augmentant la température du béton, ou de la surface de condensation, cette pratique contribue également à réduire les problèmes de moisissure.


L’image ci-dessous présente les variantes thermiques d'un sous-sol isolé sur ses deux côtés. La valeur R s’élève à R-40. Notez l’absence de ponts thermiques et la stabilité des températures, malgré une différence de 40 degrés entre l’intérieur et l’extérieur. L’investissement pour rester au chaud en vaut le coût!



Source: EcoHabitation


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