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Quel est le taux de ventilation d’un condo ? Comment ventiler sa maison ? Quelle règlementation pour la ventilation et les sorties ? Comment assurer le nettoyage des conduits de ventilation ? Réponses…


La ventilation des maisons et des condos

Grâce aux nouvelles pratiques en matière d’étanchéité, on améliore grandement l’efficacité énergétique des bâtiments et le confort des occupants. Mais pour des questions de santé, il faut absolument remplacer l’air vicié à l’intérieur : les contaminants (gaz carbonique, composés organiques volatiles, monoxyde de carbone, radon, acariens, etc.) s’accumulent, l’humidité peut devenir trop élevée, des moisissures peuvent endommager la structure...


Heureusement, il est obligatoire depuis 2012 d’équiper toute nouvelle maison d’un système de ventilation mécanique qui fournit un débit d’air minimal d’environ 50 litres par seconde (selon le nombre de pièces dans la maison).

  • Pour connaître les débits minimums de ventilation requis par pièce.

  • Pour tout savoir sur les renouvellement d’air à l’air, RAH, CAH.

Mais qu'en est-il des vieilles maisons ? Votre ventilation est-elle adéquate ? Faut-il entretenir les systèmes ? Réponses...



Les signes d’une mauvaise ventilation dans l’habitation

Comment savoir si notre ventilation est suffisante ? Les signes suivants sont des signes courant d’une mauvaise ventilation :

  • Condensation excessive sur les fenêtres à double vitrage ;

  • Taches et moisi qui souvent apparaissent d’abord dans les salles de bains, les garde-robes et dans les coins des murs ou des plafonds ;

  • Air confiné et odeurs persistantes ;

  • Odeurs et fumée de l’appareil de chauffage ;

  • Contre-tirage du foyer.

À noter : la moisissure ou la condensation excessive peuvent également être dues à une production d’humidité excessive. On peut essayer de réduire l'accumulation d’humidité à la source, en ajoutant une ventilation d’extraction dans la salle de bain et la cuisine, en imperméabilisant les fondations du sous-sol ou en installant une pompe de puisard pour drainer l’eau.


Les différents systèmes de ventilation résidentielle

On différencie premièrement la ventilation naturelle, sans consommation d’électricité, de la ventilation mécanique, qui nécessite un ventilateur. La ventilation avec ventilateur se fait par simple flux (généralement par extraction seulement) et double flux (extraction et apport d’air mécanique). C’est cette dernière qui est préconisée pour les nouvelles maisons et nouveaux logements.

Et pour minimiser le chauffage supplémentaire requis par cet apport d’air extérieur, on a généralement recours à un ventilateur récupérateur de chaleur (VRC) ou d’énergie (VRE). Ce dernier est par ailleurs obligatoire pour toute nouvelle construction.



Ventilation, Code du bâtiment et règlementation

Depuis 2012, il est obligatoire de poser un VRC ayant un taux de récupération de la chaleur d’au moins 54 % à une température de -25 C. Pour toutes les exigences techniques du Règlement sur l’efficacité énergétique de même que pour les exigences de Novoclimat, c’est ici.

Du côté de la certification LEED pour les habitations, les exigences sont de :

  • Poser les entrées d’air du VRC à 10 pieds de toute sortie d’air vicié et ;

  • Poser des grilles sur les clapets (rongeurs et autres nuisibles d’entrer), bien scellés et bien étanchéisés.

Au Canada, il faut également se fier à la norme CSA F326 pour tout ce qui touche à la ventilation.


Ventilation de la salle de bain et de la cuisine


La ventilation par extraction, aussi appelée ventilation simple flux, est celle qui est utilisée par les hottes de cuisine et les ventilateurs de salles de bain (lorsque cette dernière n'est pas raccordée à l'échangeur d'air). Elles permettent d’évacuer directement à l’extérieur l’humidité, les contaminants et les odeurs à la source, par des bouches d’extractions, sans faire entrer d’air froid.

  • Les ventilateurs des salles de bain doivent évacuer au moins 25 litres/s.

  • Les hottes de cuisinière (obligatoires dans tous les cas) doivent évacuer au moins 50 litres/s.

  • Dans la salle de bain, l’extraction peut être faite avec le VRC.

  • Dans la cuisine, le VRC doit être posé le plus loin possible de la cuisinière (et de la hotte) de manière à éviter qu'il ne capture les graisses de cuisson.

  • Les ventilateurs d’extraction doivent avoir leur propre conduit. Ils ne peuvent être raccordés à d’autres systèmes.

Pour toutes les exigences techniques du Règlement sur l’efficacité énergétique de même que pour les exigences de Novoclimat, c’est ici.


Installation et nettoyage des systèmes et conduits de ventilation

Il faut un conduit dédié à chaque système. C’est facile pour une nouvelle construction, mais pour une rénovation, il peut être tentant d’utiliser les conduits en place, ce qui n’est pas idéal. On conseille de poser de nouveaux circuits afin d’éviter des surcoûts, court-circuit et autres problèmes. Pour en savoir plus sur la pose des conduits d’installation.

Autres recommandations

  • Choisir un conduit en métal et non combustible (les conduits de plastique souple sont à éviter);

  • Poser un conduit le plus court possible;

  • Limiter les coudes et raccords;

  • Éviter de passer à l'extérieur du pare-air de la maison (combles et garages en particulier);

  • Isoler le conduit s'il passe par un endroit non chauffé et sceller les joints parfaitement;

  • Diriger l'évent d’air vers le bas et poser un clapet anti-retour.

Notez que dans la majorité des cas où les ventilateurs d’extractions présentent des rendements médiocres, la cause est généralement une mauvaise installation du conduit d’évacuation.

Et une fois posés, la majorité des propriétaires de systèmes de ventilation et d’extraction les entretient peu, voire pas du tout. Erreur !


Entretien régulier

  • Assurez-vous que la prise d’air et la sortie d’air à l’extérieur soient complètement dégagées d’herbe, de feuilles mortes, de neige, de givre, etc. Des bouches d’alimentation obstruées mèneront la maison en dépressurisation, particulièrement lorsque le ventilateur fonctionnera à haute vitesse.

  • Tous les deux mois, inspectez les bouches d’aération et nettoyez les filtres si possibles, ou changez-les, selon les indications du fabricant (les filtres des modèles récents peuvent habituellement s’enlever et être nettoyés à l’aide d’un aspirateur ou même avec de l’eau et du savon doux). Attention, les filtres HEPA ne doivent pas être nettoyés à l'eau !


Entretien annuel

Au moins une fois par année, inspectez et nettoyez les conduits, les ventilateurs, le noyau de l’échangeur, le drain et le bac de condensation selon les indications du fabricant. Voici les principales étapes:

  • Mettre le VRC hors tension : arrêtez-le et débranchez-le du secteur ;

  • Enlever les grilles et passer l’aspirateur dans les conduits : appelez un technicien si vous jugez qu’un meilleur nettoyage est nécessaire.

  • Prendre un chiffon ou une brosse pour enlever la poussière des pales du ventilateur.

  • Ouvrir le boîtier et laver les parois du noyau de l’échangeur avec de l’eau et un savon doux.

  • Vérifier que l’appareil est muni d’un conduit d’évacuation : il s’agit d’un petit tuyau situé au bas de l’appareil. Si c’est le cas, versez de l’eau chaude dans le drain pour vérifier qu’il n’est pas obstrué. Si c’est le cas, nettoyez le conduit.


Afin de vous assurer que votre VRC amène en permanence la quantité juste d’air neuf, vous pouvez vérifier vous-même le débit en utilisant la méthode du sac de poubelle en plastique suggérée par l’Office de l’efficacité énergétique de Ressources naturelles Canada. Faites appel à un entrepreneur au moins une fois tous les 5 ans pour calibrer les appareils.

Pour en savoir plus sur l’entretien de vos systèmes de ventilation.

Les conduits de sécheuse représentent des problèmes constants de durabilité de l’enveloppe et aussi de pertes énergétiques (et ce, sans parler de la situation trop fréquente où une évacuation du conduit de sécheuse à l’extérieur n’est pas faite …). Pour éviter de percer l’enveloppe et les produits liés aux conduits de sécheuse, considérez la sécheuse thermopompe, sans conduits !


Sorties, trappes et grilles de ventilation extérieures et de sécheuses

Investir dans un excellent clapet muni d’un bon coupe-froid et d’un bon mécanisme est très utile. Si vous observez qu'il manque un clapet anti-retour dans le conduit d'évacuation d'air, au niveau du mur extérieur, il faudra en installer un. Ces clapets (souvent appelés "Daoust" sur les chantiers) sont offerts en plusieurs modèles, aux formes et dimensions différentes, pour correspondre à votre conduit. Il n'est pas nécessaire de commander un produit fait sur mesure, car les tuyaux sont conformes à des normes. Si au cours de l'installation du clapet vous constatez qu'il y a un espace d'air autour de ce dernier, calfeutrez-le avec, par exemple, du polyuréthane giclé à forte expansion. Il pourrait également être nécessaire d'inspecter périodiquement le clapet, pour s'assurer que rien ne l'obstrue.


Les clapets de ventilation peu étanches sont indubitablement un point d'entrée majeur pour l'air froid en hiver. Un ancien clapet inefficace gagne donc beaucoup à être changé. Il est donc important de ne pas lésiner sur la qualité du clapet que l'on installe. Un clapet métallique bien étanche est incontestablement supérieur à un clapet de plastique que le vent peut aisément ouvrir. L'autre solution est le clapet isolant. Les clapets avec à l'intérieur une boule de styromousse qui contrôle les problèmes de conduction du froid, a fait leurs preuves.

Régulièrement, assurez-vous que la prise d’air et la sortie d’air à l’extérieur soient complètement dégagées d’herbe, de feuilles mortes, de neige, de givre, etc. Des bouches d’alimentation obstruées mèneront la maison en dépressurisation, particulièrement lorsque le ventilateur fonctionnera à haute vitesse.

Pour ce qui est des sorties de sécheuses, selon le règlement 6.2.3.9. Conduits et bouches d'extraction du Code national du bâtiment : « Les conduits d’extraction desservant des sécheuses ne doivent pas être raccordés aux autres conduits d’extraction. » Le CNB définit comme conduit d'extraction un conduit servant à extraire à l’extérieur l’air d’une pièce ou d’un local. Ceci dit, une entrée excessive d'air froid par la sécheuse est habituellement signe d'un clapet soit obstrué par une accumulation de charpie ou autres résidus, soit simplement peu efficace.


Sorties de ventilation et soffites

Idéalement, la sortie d'un ventilateur devrait être située dans un mur vertical extérieur. L'installation dans le soffite n'est pas recommandée. Redoublant de prudence, certains installateurs recommandent même qu'une sortie située dans le mur ne soit pas placée à moins de 18 pouces (46 cm) des soffites, afin de permettre au vent de dissiper l'air vicié avant qu'il ne puisse se (ré)infiltrer à l'intérieur de l'entretoit.

Sachez qu'il ne faut jamais poser une sortie dans les combles, ou l'entretoit. Une évacuation à ces endroits laissera de la condensation dans le vide, ce qui, avec le temps, dégradera l’isolation et la structure. Sans parler du givre et de la glace qui se formera en hiver au niveau de la toiture. L'option du toit n'est pas recommandée non plus; il y a de forts risques d'infiltrations d'eau et autres problèmes potentiels.

Si vous décidez de faire passer le conduit dans la toiture, rappelons qu'il faut prendre grand soin d'éviter toute fuite d'air dans l'entretoit: ce dernier doit absolument demeurer froid et sec pour assurer la durabilité des matériaux.


Il est souvent difficile d'installer les conduits dans une maison existante. On les pose dans les murs intérieurs ou les planchers, mais pas dans un espace non chauffé. Si cela est impossible, la façon la plus simple est généralement de les installer dans l'entretoit, mais puisque cet espace n'est pas chauffé, cette méthode nuit grandement à la performance énergétique de la maison. On peut compenser en ajoutant une grande quantité d'isolation autour des conduits, et il faut s'assurer que le contour des bouches de ventilation sont bien scellées pour éviter les fuites d'air.


Notez finalement qu’on pose les systèmes de chauffage, de climatisation et de ventilation à l’intérieur de l’enveloppe. Jamais dans l’entretoit, le grenier ou autre partie externe à l’enveloppe isolée.



Source: EcoHabitation



Poser des gouttières et des drains français rigides pour éloigner l’eau des fondations et ainsi assurer la durabilité des matériaux et réduire les risques de moisissure


Éloigner l’eau cumulée du toit à plus de 10 pieds des fondations à l’aide d’une gouttière posée sur tout le pourtour d’un toit en bardeau ou d’un drain français rigide installé dans une bande de pierre située sous la pente d’un toit métallique.

Cette action est nécessaire pour réduire les risques d’infiltration d’eau dans les murs de fondation, ou sous la dalle de plancher. Une telle infiltration pourrait entraîner une détérioration précoce des matériaux de la fondation et la formation de moisissure. Vous devez donc éloigner l’eau se déversant du toit vers les fondations. La méthode dépend du type de toit.


1. Toit classique (bardeaux)

  1. Poser des gouttières sur tout le pourtour du toit

  2. Allonger les descentes pluviales d’au moins 10 pieds et les orienter loin de la maison (vers la rue, la cour arrière ou la ruelle et évitez de l’acheminer vers le voisin!)

  3. Déconnecter les descentes reliées au drain de fondation ou à l’égout afin d’éviter d’engorger les systèmes

  4. Créer une pente descendante si le terrain est plat ou en pente ascendante vers la maison.


2. Toit métallique (sans gouttières)

  1. Poser un drain français rigide dans une bande de pierres située directement sous la pente du toit.

  2. Installer la sortie d’eau du drain à au moins 10 pieds de la maison et orienter celle-ci vers un endroit plus bas que la maison. L’idéal est de laisser l’eau s’infiltrer dans votre terrain afin qu’elle rejoigne la nappe naturelle. Évitez que l’eau recueillie soit acheminée chez le voisin!

  3. Déconnecter le drain s’il est relié au drain de fondation ou à l’égout afin d’éviter d’engorger les systèmes.

  4. Créer une pente descendante si le terrain de la maison est plat ou en pente ascendante vers la maison.

Ces différentes méthodes permettront d’augmenter la durée de vie des fondations et de la maison tout comme la durée de vie du drain et des puisards entourant la maison. Mais n’oubliez pas d’entretenir vos installations (dalles, coudes, descentes) afin d’éviter les débordements.

Pensez à munir les gouttières d’un grillage à feuilles et d’un baril récupérateur d’eau de pluie (voir geste 9).


L’eau de pluie provenant du toit pourrait nuire à la végétation autour de la maison et augmenter les risques d’accumulation d’humidité au niveau des fondations. Ceci pourrait endommager vos matériaux et former de la moisissure et de l’efflorescence. En fait, l’absence de gouttière est une cause très probable d’infiltration d’eau par les murs.

Récupérée par les drains ou les gouttières, l’eau accumulée sur le toit sera éloignée des fondations. Ceci est nécessaire si vous voulez éviter que l’eau ne s’accumule près des murs de fondation ou qu’elle ne surcharge votre drain français.


Quel matériau choisir pour ses gouttières?

Plusieurs choix de gouttières sont disponibles sur le marché, avec des incidences variables sur l'environnement.

  • PVC (vinyle): le plus abordable, mais non recommandé, car il se dégrade au contact des rayons ultra-violets (UV), libérant des particules nocives pour la santé et est très sensible aux variations de température.

  • Aluminium: léger, durée de vie d’environ dix ans, recyclable.

  • Cuivre: plus dispendieuses, mais durent généralement aussi longtemps que la maison. Il faut confier sa pose à un entrepreneur (soudure).


Source: EcoHabitation


Pour faire faire aux défis incontournables des fondations: humidité, fluctuation des nappes phréatiques, chocs thermiques


Les sous-sols sont généralement sous isolés ou pas isolés du tout et, lorsqu’ils le sont, ils ont presque toujours de l’humidité emprisonnée dans leurs murs. Cela conduit à de la condensation, puis à la croissance de moisissures. La matière organique présente dans les sous-sols (montants de bois et gypse, par exemple) finit plus souvent qu’autrement en décomposition. Ce phénomène qui arrive presque invariablement au cours de la vie d'une maison, voilà pourquoi la construction sur dalle est une option préférable, lorsque la topographie le permet.


Pour un projet de construction en milieu urbain ou en pente, Écohabitation vous présente ici trois assemblages muraux qui sont, selon nous, les mieux conçus et les plus durables. Ils limitent l’infiltration d’humidité tout en permettant à l’eau contenue dans les matériaux de construction de s’échapper, sans causer de dommages au bâtiment et ce, pour toute sa durée de vie.


Mode d’emploi.

Nous conseillons dans tous les cas de doubler les valeurs R recommandées par le Code de construction. Mieux vaut donc viser R34 pour les murs de fondations.


Top 3 des meilleures pratiques pour isoler en climat froid


1. ISOLER PAR L'INTÉRIEUR

La méthode:

  • Panneaux rigides polystyrène expansé

  • Un mur de 2x4 avec des matelas de laine de roche insérés dans ses cavités

  • Une cloison sèche avec une finition de peinture au latex (agit comme frein à la vapeur)

L’isolation du sous-sol par l’intérieur constitue généralement l'option la moins chère et la plus courante. Cette méthode permet de traiter plus facilement les problèmes thermiques qui peuvent survenir à la jonction des murs, ainsi qu’à la jonction des semelles et des murs de fondation.


N.B. Pour cette méthode d’isolation, il est impératif d’avoir une protection extérieure adéquate contre l’humidité, sans quoi elle pourrait migrer vers l'intérieur. La laine de roche n'est pas sensible à l'humidité, mais la situation pourrait entrainer une demande en chauffage ou en climatisation supplémentaire. Un déshumidificateur peut aider à maintenir un niveau d'humidité adéquat.

Consultez la procédure complète, étape par étage, dans notre Guide d'isolation du sous-sol par l'extérieur pour éloigner l'humidité et éviter les moisissures, ainsi que les conseils préconisés pour imperméabiliser les murs et semelles de fondations.


2. ISOLER PAR L'EXTÉRIEUR

La méthode:

  • Des panneaux de fibrociment et du crépi au-dessus du sol

  • 4 pouces de polystyrène expansé*

  • Une membrane élastomère et/ou un tapis de drainage en plastique alvéolée.

Éviter l'utilisation seule d'un enduit goudronné car celui-ci n'est pas résistant aux mouvements. Si le béton craque ou bouge, une infiltration est possible. L’isolation des murs de fondation par l’extérieur est moins fréquente, en raison de coûts plus élevés que cette méthode peut entraîner. Cependant, en isolant les murs de sous-sol par l’extérieur, il est possible de prévenir l'exposition des murs au cycle gel/dégel saisonnier, un « choc thermique » qui peut provoquer la fissuration des fondations. Cette pratique permet également de garder le béton au chaud, en été. Par exemple, si l’air ambiant est à 23ºC et que le béton n’est pas isolé, il peut atteindre un point de rosé, ce qui augmente les risques de condensation à sa surface. Finalement, cette pratique permet aussi de libérer de l’espace dans les pièces de vie.


Consultez la procédure complète, étape par étage, dans notre Guide d'isolation du sous-sol par l'intérieur pour éloigner l'humidité et éviter les moisissures.


3. ISOLER PAR L'INTÉRIEUR ET L'EXTÉRIEUR : LA MEILLEURE PRATIQUE

La méthode:

  • Des panneaux de fibrociment et du crépi au-dessus du sol

  • 3 pouces de polystyrène expansé* (2" peuvent suffire, mais 3" est l'idéal)

  • Une membrane élastomère et/ou un tapis de drainage en plastique alvéolée.

  • 2 pouces d’isolant en panneau - laine de roche ou polystyrène expansé* - posé contre le mur de béton intérieur

  • Un mur de 2x4 avec des matelas de laine de roche insérés dans ses cavités

  • Une cloison sèche avec une finition de peinture au latex

Éviter l'utilisation seule d'un enduit goudronné car celui-ci n'est pas résistant aux mouvements. Si le béton craque ou bouge, une infiltration est possible.

L’isolation des murs de fondation par l’intérieur et l’extérieur est une méthode peu répandue, compte tenu des coûts associés. Il s'agit toutefois de la meilleure pratique, et de loin. Elle permet d’obtenir des niveaux de performance et de durabilité optimaux, ce qui réduit les pertes de chaleur et les coûts associés. En augmentant la température du béton, ou de la surface de condensation, cette pratique contribue également à réduire les problèmes de moisissure.


L’image ci-dessous présente les variantes thermiques d'un sous-sol isolé sur ses deux côtés. La valeur R s’élève à R-40. Notez l’absence de ponts thermiques et la stabilité des températures, malgré une différence de 40 degrés entre l’intérieur et l’extérieur. L’investissement pour rester au chaud en vaut le coût!



Source: EcoHabitation


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