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Fin prématurée de l'initiative visant à encourager des habitations plus écologiques au Canada : perspectives, impacts et points de vue de l'industrie


À partir de mars 2024, le programme de Subventions pour des maisons plus vertes au Canada cessera d'accepter de nouvelles demandes, comme l'a indiqué l'Institut canadien du chauffage, de la climatisation et de la réfrigération (ICCCR). L'institut a confirmé que les demandes de subventions de la part des particuliers a dépassé les prévisions initiales, et que le montant moyen de ces demandes a surpassé les attentes.


Par conséquent, si vous envisagez de changer vos fenêtres, de remplacer votre appareil de chauffage par une thermopompe, ou même d'augmenter le niveau d'isolation de votre grenier avec l'aide de cette aide financière, il est essentiel de le faire rapidement. Empressez-vous de demander un devis à une entreprise locale et de déposer votre demande en passant par le programme de subvention provincial pour des rénovations écoénergétiques Rénoclimat.


Un nouveau programme d'aide à l'amélioration de l'habitat pourrait voir le jour...

En réponse à la situation que pourrait engendrer la fin prématurée de ce programme de subventions, l'ICCCR a rapporté que Ressources naturelles Canada (RNCan) laisse entendre que des initiatives en faveur de l'action climatique pourraient voir le jour dans les semaines ou les mois à venir.

Le site Web de RNCan détaille ses priorités, qui consistent à distribuer des subventions pour la rénovation des habitations, notamment pour l'isolation, les fenêtres, les portes, les pompes à chaleur et les panneaux solaires. Bien que les subventions varient de 125 $ à 5 000 $, les candidats doivent se soumettre à des évaluations avant et après les travaux de rénovation pour pouvoir en bénéficier, afin d'évaluer et de quantifier l'ampleur des avantages obtenus.


Martin Luymes, vice-président chargé des relations avec le gouvernement et les parties prenantes à l'ICCCR, a indiqué que l'industrie avait reçu un avis il y a plusieurs semaines, faisant office d'avertissement pour les parties prenantes de l'industrie. M. Luymes a précisé que la fin du programme n'est pas strictement limitée à mars 2024 : il peut y avoir un délai d'un an ou plus après l'achèvement des travaux et l'obtention des subventions.


L'industrie canadienne de la construction s'inquiète de la disparition des subventions

M. Luymes a souligné que l'objectif de la subvention est d'inciter les propriétaires canadiens à investir dans des projets de rénovation domiciliaire qu'ils pourraient autrement négliger. Dans le secteur du chauffage, de la ventilation et de la climatisation, en particulier en ce qui concerne les pompes à chaleur (ou thermopompes) et les systèmes d'énergie propre, M. Luymes souligne l'importance des programmes à long terme par rapport aux programmes sporadiques.

D'autre part, les acteurs de l'industrie de l'habitation serait préoccupée par la baisse potentielle des ventes et l'arrêt soudain, après seulement deux ans et demi, d'un programme qui était censé durer sept ans. Dans ce contexte, il a demandé au gouvernement de maintenir des programmes tels que la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes pendant de plus longues périodes afin d'atteindre les objectifs de diminution de consommation énergétique.


En quoi ces aides financières sont-elles utiles?

Le programme visait initialement à rénover 700 000 maisons, ce qui représente moins de 10 % des maisons unifamiliales au Canada et probablement moins de 5 % de l'ensemble des habitations. M. Luymes estime que ce n'est qu'un début et souligne les nombreuses possibilités de programmes similaires dans tout le pays, au profit d'une multitude de propriétés.

Toutefois, au 31 août 2023, plus de 381 000 demandes de subvention avaient été reçues via le portail fédéral et les partenaires d'exécution en Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse, ce qui représente un peu plus de la moitié de ce que le programme avait prévu de faire en 7 ans.

Jusqu'à présent, 375 millions de dollars de subventions ont été remis sur les 2,6 milliards accordés, et ce, à plus de 93 600 propriétaires au niveau national. Cette réalité a créé une certaine confusion quant au succès du programme : RNCan affirme d'ailleurs que cette popularité a dépassé toutes les attentes, ce qui explique l'insuffisance des fonds alloués.


Quelles sont les autres options d'aide financière?

Heureusement, même si la Subvention pour des maisons plus vertes se termine de façon prématurée, il existe d'autres programmes d'aide financière pouvant vous aider à mettre en place vos projets de rénovation.


Différentes conditions sont à respecter en fonction du type de rénovation effectuée.



 Source: EcoHabitation


Le Québec est en retard alors que plusieurs pays à travers le monde, y compris la France, utilisent depuis longtemps un système de cotation énergétique pour leurs bâtiments.


Une grande nouvelle a été annoncée pour l’avenir des bâtiments durables au Québec : le gouvernement du Québec a l’intention de déposer un projet de loi afin d’imposer un système de cotation énergétique pour les bâtiments institutionnels, les commerces et les gros immeubles résidentiels. Mais que fait-on des résidences unifamiliales et des multiplex ? Penchons-nous sur la question.


D'abord, qu’est-ce qu’un système de cotation énergétique ?

Chaque bâtiment a un niveau d'efficacité énergétique différente en fonction de son enveloppe thermique, de ses appareils électriques et de ses systèmes de chauffage et ventilation, notamment. Un bâtiment plus écoénergétique coûte moins cher annuellement, puisqu'il nécessite moins d'énergie pour fonctionner. Imaginez si l’on pouvait connaître le niveau d'efficacité d’une propriété avant de l’acquérir... Finies les mauvaises surprises !

Les cotes d'efficacité énergétique des bâtiments sont déjà largement utilisées dans le monde, dans des pays comme la France, les États-Unis et l'Espagne. Leur mode de fonctionnement peut différer selon le lieu, mais, en résumé, la cote se base sur la consommation d’énergie du bâtiment pour lui attribuer une « note » d'efficacité. Ainsi, plus il est écoénergétique, meilleure est sa cote. 


Alors que l’engouement pour l’habitation écologique et pour les économies d’énergie est en plein essor, il s’agit d’un excellent moment pour instaurer des outils permettant aux Québécois de s’instruire sur le sujet et de prendre action. Un système de cotes pourrait être une solution qui, à long terme permettre de réduire la consommation énergétique de nos bâtiments et de réduire leur impact environnemental.


Pourquoi les maisons ne sont pas concernées par les cotes énergétiques au Québec ?

Le domaine de l’efficacité énergétique n’est pas exempté du problème actuel de manque de main-d’œuvre. Ainsi, si un inspecteur en bâtiment devait vérifier et donner une cote à chaque bâtiment avant qu’il ne soit mis en vente, les délais s’allongeraient considérablement. Les acheteurs, les vendeurs et les courtiers immobiliers seraient donc pénalisés, alors que le marché est présentement marqué par un rythme de ventes rapides. Dans ces conditions et selon cette formule, le projet de cotation pourrait être mal accueilli dans le secteur immobilier. Ce fut d’ailleurs le cas, il y a plusieurs années, en Ontario, lors de la proposition d'une idée similaire.

Chez Écohabitation, nous croyons que les outils tels que le système de cotes doivent être les plus simples et efficaces possibles si l’on souhaite que la population s’y intéresse. C’est pourquoi nous avons une solution, imaginée et testée, que nous considérons comme idéale pour encourager l’habitation écologique sans affecter les transactions immobilières.


Quelle est notre solution pour la cote énergétique résidentielle ?

Le principe de la cote énergétique selon Écohabitation

Il y a près de dix ans, notre ingénieur Denis Boyer a développé, en collaboration avec l’agence immobilière Via Capitale, un logiciel afin d’estimer rapidement la consommation énergétique d'une résidence. Plutôt que de requérir la visite d’un inspecteur en bâtiment, l'évaluation e se base sur la facture d’électricité de la résidence et la compare à celles des habitations similaires. L’outil utilise une série de données pour créer des profils de maisons comparables, tels que le nombre d’occupants, la superficie habitable, la région (pour le climat), le type de bâtiment (duplex, en rangée, unifamiliale…), l’année de construction et la consommation annuelle en énergie. Ces données sont déjà toutes en possession par les courtiers immobiliers, qui n’auraient qu’à les entrer dans le logiciel au moment de la mise sur le marché pour obtenir le pourcentage associé à la propriété.

En fait, plutôt que d’être sous forme de cote A, B, C…, notre système de cotation est un pourcentage permettant de voir les économies (ou surcoûts) en énergie pour une propriété. Le nombre est établi en fonction de la moyenne des coûts en énergie des maisons du même profil. Par exemple, s’il est écrit « Économie de 20 % », cela signifie que la maison est 20 % plus économe en énergie que les maisons de sa catégorie. Ainsi, il s'agit davantage d'une indication de consommation que d'une cote. 

Dans le cas de notre projet avec Via Capitale, les pourcentages indiquant une surconsommation d’énergie n’étaient pas affichés. Toutefois, notre système serait en mesure de fournir l’information si un système de cotes était obligatoire. Ainsi, les acheteurs auraient l’heure juste sur la propriété qu’ils s’apprêtent à acheter et les propriétaires, eux, ressentiraient peut-être l’urgence d’effectuer des rénovations pour améliorer ce score.


Les limites de notre cote énergétique

Évidemment, puisque le logiciel se base sur les factures d’électricité des résidences, il ne fonctionne qu’avec les maisons dont la seule source d’énergie est l’électricité. Par conséquent, celles qui utilisent le mazout, le bois de chauffage ou le propane ne pourront obtenir de pourcentage. Si l’imposition d’un système de cotation subvenait, il faudrait que celles-ci soient identifiées comme telles pour justifier l'absence de cotes. 

Il est également important de préciser que le pourcentage fourni par le logiciel n’est pas aussi précis qu'un rapport produit par un spécialiste ayant inspecté les lieux. Jamais, donc, notre système de cote ne pourra remplacer l’avis d’un professionnel dans le but d’obtenir une certification ou des recommandations. Nous croyons toutefois que, pour une utilisation immobilière, le système de pourcentage serait pertinent et convivial, à la fois pour le public et les courtiers.


À quand la cotation énergétique résidentielle?

Nous nous réjouissons de la nouvelle concernant le nouveau projet de loi, mais nous croyons qu'il est important que cette règle s'applique également au secteur résidentiel léger. La réduction de la consommation énergétique au Québec passe par chacun d'entre nous, et chez Écohabitation, nous croyons que tout incitatif pour y arriver est le bienvenu.

En attendant l'imposition des cotes, vous pouvez demander à un conseiller en efficacité énergétique de venir inspecter votre maison afin de connaître votre cote Energuide. Celle-ci vous indiquera le rendement énergétique de votre résidence comme le système de cotation le ferait, mais elle ne vous permettra pas de la comparer à d'autres bâtiments puisqu'il s'agit d'un processus optionnel et non accessible au public.


Source: EcoHabitation


La cloison sèche est la surface de finition intérieure la plus utilisée dans les maisons. Mais il existe d'autres solutions ! Voici les meilleures alternatives naturelles et saines aux panneaux de gypse pour la finition des murs intérieurs.


En raison de sa facilité d'utilisation et de son prix abordable, la cloison sèche est la surface de finition intérieure la plus utilisée dans les maisons. Quoique les panneaux de gypse puissent être recyclés à 100 % en fin de vie, une seule entreprise de ce genre existe au Québec. Ils se retrouvent donc généralement au dépotoir. Heureusement, il est possible d’éliminer totalement les panneaux de gypse en utilisant la structure directement pour poser, par exemple, des lattes de bois, de la maçonnerie, des panneaux de contreplaqué, et bien d’autre. On fait le tour !


Les panneaux de gypse standard

Le gypse est une pierre naturelle que l'on trouve en abondance dans la terre. Dans la construction, le gypse est le plus souvent utilisé sous forme de plaques Gyproc, ou de cloisons sèches. On le fabrique en mélangeant de l'eau et des agrégats (sable, vermiculite ou perlite), puis on presse le gypse entre deux feuilles de papier qui roulent en continu et on le laisse durcir. Les cloisons sèches ont pratiquement remplacé le plâtre et les lattes en tant que finition murale de référence dans l'industrie de la construction à partir des années 1940.

Si les cloisons sèches sont si courantes, c'est parce qu'elles sont bon marché et faciles à installer, sans oublier qu'il s'agit d'un produit durable, résistant au feu et qui offre également une excellente masse thermique pour équilibrer les températures dans les maisons.

En revanche, comme les cloisons sèches sont recouvertes de papier et qu'elles sont assez poreuses, elles favorisent souvent le développement de moisissures dans les zones à forte humidité, comme les salles de bains, les cuisines et les sous-sols humides, ou sous les fenêtres souffrant de problèmes de condensation. Lorsque vous construisez dans des zones susceptibles d'être humides, assurez-vous de choisir des panneaux de cloison sèche améliorés avec une protection contre l'humidité.


Les panneaux de gypse synthétique

Les panneaux de gypse synthétiques contiennent jusqu'à 96 % de matières recyclées. Les performances et la durabilité des plaques de plâtre synthétique sont les mêmes que celles des plaques de plâtre naturel.

Les panneaux en gypse synthétique sont-ils sains ?

Certaines marques de plaques de plâtre synthétiques sont certifiées par le GREENGUARD Environmental Institute, ce qui signifie qu'elles possèdent une faible teneur en composés organiques volatils (COV). Voir par exemple les panneaux de gypse Sheetrock EcoSmart avec une empreinte écologique plus faible. Récemment, certains doutes ont été émis quant à l'état sanitaire des plaques de plâtre synthétique. Nous vous suggérons de faire attention aux panneaux de gypse expédiés de Chine, car ils ne répondent pas aux mêmes normes de sécurité que le gypse produit au Canada et aux États-Unis. En plus de dégager des gaz à effet de serre (GES) liés au transport, certains panneaux provenant de Chine dégagent du soufre, qui peut corroder les fils de cuivre et avoir des répercussions négatives sur la santé des occupants de la maison. Il est préférable d'acheter des produits locaux lorsque c'est possible… surtout qu’au Canada, de nombreuses compagnies produisent ces panneaux !


Le coût réel des revêtements de murs intérieurs (cloisons)

Avant de vous présenter les différentes options pour la finition des murs intérieurs, un mot sur le coût des matériaux. Écohabitation a effectué une étude comparative sur le coût du gypse vs planches de bois, vs contreplaqué sur les murs intérieurs. En considérant la durée de vie des matériaux, soit leur durabilité, la conclusion est que sur 60 ans, le gypse coûtera 3,5 $ du p2 contre 2 $ du p2 pour les deux autres options ! Ainsi le prix à l’achat n’est souvent pas le reflet du coût sur le long terme.

Des planches de grange pour la finition des murs intérieurs

Les planches de grange récupérées peuvent constituer de magnifiques murs intérieurs. Ce n'est pas nécessairement quelque chose que vous voudrez sur tous les murs, dans tous les types de maisons, mais selon l'utilisation visée, cela peut être magnifique. Comme beaucoup d'autres bois utilisés pour la finition, il n'est pas toujours nécessaire d'appliquer un revêtement s'ils ne seront pas beaucoup touchés (les passages sont des endroits plus propices aux contacts). Les planches peuvent être poncées puis bien essuyées avec un chiffon humide pour enlever la poussière et installées telles quelles. Si vous souhaitez modifier l'aspect de la planche elle-même, vous pouvez appliquer une huile de finition pour bois naturelle pour faire ressortir les couleurs.


Des murs intérieurs en bois embouveté

Le bois embouveté pour la finition des murs confère un look naturel et léger aux pièces. Comme les planches de grange, il peut être huilé si vous souhaitez faire ressortir davantage la couleur. Ce type de bois de finition est généralement en pin, il jaunit donc en vieillissant, mais le changement reste progressif et ne sera jamais trop extrême. Pour avoir une meilleure idée du coût et de l'aspect de la pose de bois sur les murs au lieu de cloisons sèches, consultez notre article comparant les prix du bois et des cloisons sèches pour les plafonds.

Des murs intérieurs en briques et en maçonnerie

L'utilisation de briques ou de pierres récupérées pour la finition des murs ajoutera une masse thermique à votre maison et contribuera à équilibrer les températures. Les briques et les pierres naturelles non traitées ne doivent pas avoir de finition ou en nécessiter. Faire appel à un maçon pour construire un mur intérieur en briques n’est pas l’option la moins dispendieuse, mais sera durable et demandera peu d'entretien. La maçonnerie est aussi insonorisante, pouvant aider à réduire la transmission du son à travers les murs mitoyens. Il n'est généralement pas difficile de trouver des briques d'occasion, voir ici notre page sur les lieux d'achat et de vente de matériaux de construction d'occasion pour obtenir quelques conseils sur la recherche de stocks.

Les murs mitoyens des vieilles maisons en rangée sont parfois en briques recouverts de plâtre. Vous avez donc peut-être un beau mur d'accent qui ne demande qu’à être déterré !


Des panneaux muraux en terre crue (pisé)

Les panneaux de terre battue sont une autre option de mur intérieur naturel, qui apporte cette fois une grande masse thermique. Vous devrez payer plus cher pour les obtenir, mais ils constituent une finition intérieure très durable. Le pisé est une technique de construction qui utilise de la terre mélangée à des liants pour créer des panneaux muraux solides ayant la résistance du béton. Ils sont généralement construits sur place, mais il existe également des fournisseurs de panneaux muraux préfabriqués en terre battue.


Des revêtements muraux en contreplaqué

Le contreplaqué de qualité finition, avec des placages comme l'érable ou le bouleau, peut être une excellente alternative (rapide à installer) aux cloisons sèches pour la finition des murs. Plutôt que d'utiliser du composé pour gypse et du ruban adhésif pour les joints, ceux-ci sont généralement recouverts d'une fine garniture en bois. Nous avons récemment terminé les murs de notre maison préfabriquée S1600 certifiée LEED Platine avec le contreplaqué préfini sans COV et sans formaldéhyde UV Wood, de Columbia Forest Products. Le coût est comparable à celui des autres revêtements muraux en bois et des cloisons sèches, si l'on tient compte du coût total. Les panneaux de contreplaqué sont bien sûr plus chers que les cloisons sèches, mais la finition des joints avec des garnitures en bois est beaucoup plus rapide à réaliser que l'application de composé à joints sur les cloisons sèches, et les panneaux sont préfinis, ce qui ne nécessite ni apprêt ni peinture.


Des panneaux muraux en chanvre

Il existe une demande croissante pour les matériaux de construction en chanvre, avec des applications pour l'isolation, l'insonorisation et la finition. Les panneaux de chanvre ne sont pas structurels, mais ils constituent un revêtement mural solide. Le chanvre est l'une des alternatives les plus durables à la fibre de bois pour les matériaux de construction. De plus, il n'est pas toxique, et est donc idéal pour maintenir une qualité d'air intérieur saine.


Les panneaux de liège comme alternative aux cloisons sèches

Le liège est une ressource renouvelable, récoltée à partir d'arbres sans les tuer, et il est très joli sur les murs. Bien qu'il provienne de loin (principalement du nord du Portugal), son empreinte carbone liée au transport est tout à fait raisonnable étant donné qu'il est léger et qu'il peut être fabriqué de manière très fine, ce qui permet d'en faire tenir beaucoup dans un conteneur d'expédition. Les panneaux de liège sont hypoallergéniques, chauds au toucher, facilitent le contrôle de la poussière et des acariens, et si vous choisissez les bons panneaux muraux en liège et que vous les installez avec les bons produits, ils ne dégageront pas de toxines dans nos maisons, ce qui en fait l'une des alternatives aux cloisons sèches les plus raisonnables, abordables et agréables. Le liège est également un excellent matériau de revêtement de sol !


Des murs de lattes et de plâtre

Les lattes et le plâtre sont rarement utilisés pour la finition des murs intérieurs. C'est une méthode qui demande beaucoup de travail et qui a été entièrement remplacée par les plaques de plâtre pour des raisons de facilité et de rapidité dans l'industrie de la construction traditionnelle. Nous le mentionnons ici plutôt par curiosité et pour sa valeur historique. En plus d'être extrêmement long à réaliser, c'est aussi un revêtement mural qui demande beaucoup d'entretien. Il n'est pas flexible, et comme les maisons se déplacent naturellement, il est assez fréquent que des fissures se forment. D'un autre côté, les maisons construites avec du lattis et du plâtre sont moins propices aux moisissures, car il n'y a pas de surface en papier pour absorber l'humidité. Attention toutefois. Les attaques d'insectes peuvent entraîner la désintégration des murs sous vos yeux.


Des murs à finition naturelle (terre, chaux, stuc, badigeon, etc.)

La finition naturelle des murs à l'aide de boue, chaux, terre, ciment, stuc, etc. et de pigments naturels est une autre méthode de construction belle, saine et durable... bien que très exigeante en main-d'œuvre.... Comme le lattis et le plâtre, elle nécessite un substrat pour soutenir le matériau, qu'il s'agisse de lattes de bois, de contreplaqué ou d'une autre substance capable de soutenir et de maintenir la boue en place sans qu'elle ne s'affaisse pendant la période d'assèchement. C'est également une option fréquente pour les maisons en ballots de paille.


Source: EcoHabitation


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